Il est vrai que la sélection algérienne n’a pas rendu une meilleure copie par rapport à ce qui avait été le cas lors de ses précédentes sorties notamment sous le règne de l’ex-sélectionneur national, Rabah Madjer, mais il n’en demeure pas moins qu’ils se sont présentés cette fois-ci sur le terrain du stade de Bakau en Gambie avec un meilleur état d’esprit.
«Je suis fier d’appartenir à un groupe aussi solidaire que celui qui existe aujourd’hui en équipe nationale. On a tout simplement joué un match d’hommes». Ce sont là les déclarations du capitaine d’équipe, Yacine Brahimi, un joueur qui fait figure d’ancien et qui se réjouit aujourd’hui de l’état d’esprit régnant actuellement dans le groupe des Fennecs.
Décodés, les propos de la star du FC Porto sont assimilés à un aveu de la part de l’intéressé de l’absence d’un tel état par le passé, du moins sous le règne des derniers entraîneurs qui se sont succédé à la tête de la barre technique des Verts.
Même constat chez le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, qui a notamment mis en exergue dans ses déclarations d’après match sur la solidarité ayant marqué le comportement de ses joueurs lors de ce déplacement à Banjul, une solidarité qui l’a peut être relevé pour la première fois en équipe nationale depuis qu’il a pris en mains la première structure footballistique en Algérie.
Evidemment, il s’agit là d’un signe encourageant en vue de l’avenir, surtout quand on sait qu’au sein de l’effectif choisi par Djamel Belmadi il y a des joueurs qui ne s’entendaient plus entre eux ces derniers temps, à l’image de Feghouli et M’bolhi d’une part et Mahrez et Brahimi d’une autre part, et ce, pour ne citer que ceux-là.
Le mérite revient évidemment au nouveau coach national qui a réussi en l’espace de quatre jours, soit la durée de son premier stage avec les Verts, à ressouder les rangs après une période délicate traversée par l’équipe nationale. Le successeur de Madjer sait pertinemment que sans le retour de la solidarité au sein du groupe il ne pourra jamais ambitionner à rendre aux Verts leur lustre d’antan.
