Jusqu’à dimanche soir, le président de la JSK, Cherif Mellal, campait toujours sur sa question de ne pas affronter l’USMA aujourd’hui. Pour lui, son équipe devait jouer ce match hier, selon la programmation initiale de la LFP.
«Si on ne joue pas ce lundi, on boycottera le match. J’ai déjà fait part de ma décision de boycotter cette rencontre si elle est maintenue pour ce mardi et je campe toujours sur mes positions.
C’est une décision mûrement réfléchie et il est hors de question que je fasse machine arrière», a prévenu à nouveau le président Mellal qui est soutenu dans sa position par les supporters, lesquels estiment que la JSK est victime d’une mauvaise programmation.
Sa décision de boycotter la rencontre face à l’USMA n’est pas une menace en l’air. La preuve, tout en campant sur ses positions, il avoue qu’il a instruit son entraîneur pour qu’il prépare l’équipe pour qu’elle joue lundi (hier).
«On ne change pas la programmation comme ça. On a dit à l’entraîneur de préparer l’équipe pour ce lundi. Maintenant si la LFP programme le match pour le lendemain, on sera obligé de le boycotter», menace-t-il.
Il faut dire qu’en dépit du récent appel à la sagesse fait par le ministre de la jeunesse et des sports, Mohamed Hattab, le président kabyle est allé loin dans ses accusations, en chargeant aussi cette fois-ci le directeur général de l’USMA, Abdelhakim Serrar, qu’il a qualifié d’un professionnel dans les coulisses tout comme Medouar.
C’est dire que l’actuel homme fort des Canaris est en train d’ouvrir des fronts ici et là. Pis, il compte aller loin dans son bras de fer avec le président de la LFP, en exigeant aussi que le prochain match de son équipe face au CABBA se déroule sur un terrain neutre en application à la sanction infligée aux Bordjis.
«Le CABBA est sanctionnée de quatre matchs à huis clos, dont deux à l’extérieur. Elle doit d’abord épuiser cette sanction par jouer les deux premières rencontres en dehors de ses bases, par le contraire comme veut le programmer la LFP», s’est-il insurgé.