à peine installés aux commandes techniques de la sélection algérienne, Rabah Madjer et ses deux adjoints, Meziane Ighil et Djamel Menad, font déjà l’objet de multiples critiques.
En effet, après avoir longtemps remis en cause les compétences de Madjer en particulier, surtout qu’il n’a plus entraîné depuis près de 12 ans, son absence, et celle de ses assistants, aux matchs du championnat national a été saisie par leurs détracteurs pour les critiquer davantage.
Tout le monde pensait pourtant que Madjer, un fervent défenseur du joueur local, allait, tout comme ses deux adjoints, sillonner les stades d’Algérie dans l’espoir de dénicher des oiseaux rares à même de contribuer dans le renouveau de la sélection algérienne. Seulement, rien de cela ne fut. L’ancienne star du FC Porto et des Verts, a même brillé par son absence lors de la finale de la Supercoupe qui s’est déroulée mercredi dernier à Constantine.
Pis, il n’a même pas daigné charger l’un de ses adjoints d’assister à ce rendez-vous ne serait-ce que pour marquer la présence du staff technique national dans un évènement symbole pour le sport roi en Algérie. En fait, il aura fallu attendre vendredi pour voir l’un des membres du staff technique national, en l’occurrence le coach des gardiens de but, Aziz Bouras, prendre place dans les tribunes du stade Omar-Hamadi de Bologhine pour suivre de près le derby algérois ayant opposé le MCA au PAC.
A son grand malheur, le portier mouloudéen, Fawzi Chaouchi, qui se prépare à effectuer son retour en équipe nationale après une longue absence, est resté sur le banc, après avoir perdu sa place de titulaire depuis quatre matchs au profit de Farid Chaal.
Par ailleurs, et avant quelques jours de la première sortie officielle de Madjer sur le banc algérien, l’homme s’empresse d’ores et déjà à galvaniser ses joueurs en soulignant l’importance du rendez-vous, même s’il n’a aucun enjeu sur l’avenir de la course à la qualification au Mondial. Le successeur de l’Espagnol, Lucas Alcaraz, va même jusqu’à exiger de ses capés une victoire «pour sauver l’honneur».
«C’est un match sans enjeu et pour le Nigeria, déjà qualifié et pour l’Algérie, éliminée. Mais ce rendez-vous est très important d’autant que nous sommes tenus par l’obligation de sauver l’honneur de l’Algérie. Il s’agit aussi du premier match du nouveau staff technique. Donc, une victoire serait très importante et face au Nigeria et en amical face à la Centrafrique pour amorcer un nouveau départ», a-t-il dit. Il a relevé au passage la nécessité de «réaliser un travail psychologique pour remobiliser les troupes».
«Je pense que le problème de cette équipe nationale est d’ordre psychologique. Dès le premier jour du stage, nous devons parler aux joueurs à cœur ouvert pour les sensibiliser afin d’aborder le match du Nigeria avec toutes leurs forces mentales. Nous voulons prouver que les derniers mauvais résultats n’étaient qu’un accident de parcours», a-t-il encore déclaré.
Les Verts seront en regroupement à partir de lundi au Centre technique national de Sidi Moussa (Alger). Les coéquipiers de Riyad Mahrez s’envoleront pour Constantine le 9 novembre, soit à la veille du rendez-vous face au Nigeria avec au programme une seule séance d’entrainement sur la pelouse du stade Hamlaoui.