Après l’excellente CAN qu’il a réalisée en Egypte, Youcef Belaïli a l’ambition de franchir un autre pas dans sa carrière en ralliant un club européen. Il veut d’ailleurs tout faire pour profiter du mercato estival qui tire à sa fin dans l’espoir de tenter une deuxième expérience dans le vieux continent après que sa première sous les couleurs d’Angers en France ait été courte et vouée à l’échec.
Or, du côté de la direction de son club, l’Espérance de Tunis, on n’est pas prêt à lui faciliter la tâche. Les dirigeants du vieux club tunisois souhaiteraient empocher une grosse indemnité en le revendant à un autre club. Il s’avère néanmoins que des agents sentant sans doute la belle affaire ont proposé les services du joueur algérien pour la France.
Selon un agent qui est en contacts permanents avec le président du SCO Angers Saïd Chaâbane, celui-ci n’a pas apprécié les conditions dans lesquelles Belaïli avait quitté le club. Eventuellement le transférer en Europe, une idée qui a emballé les Tunisiens et même le joueur, toutefois au jour d’aujourd’hui aucune offre n’a été transmise à la direction de l’EST, soupçonnant ses dirigeants de dissimuler des contacts avec des clubs européens, Belaïli serait, dit-on, en désaccord avec son employeur qui serait, d’après un proche du dossier, favorable à un transfert dans le Golfe.
En course contre la montre avant la fin du mercato fixée pour le 2 septembre, Belaïli fait la pression sur son employeur pour lui faciliter son transfert en Europe mais ses dirigeants persistent et signent qu’aucune offre européenne ne leur est parvenue. La direction des Sang et Or envisagerait de lui proposer une prolongation de contrat, avec une revalorisation salariale, alors que des agents qui l’auraient approché depuis son retour d’Egypte lui ont conseillé d’attendre la fin de son contrat le 31 décembre afin de négocier avec son futur club une belle prime de signature.
Il faut dire que même les informations selon lesquelles le SCO Angers songerait à le récupérer se sont avérées fausses. Le président de ce club de Ligue 1 française, qui n’est autre que l’Algérien Saïd Chaabane, a nié en bloc tout intention d’engager à nouveau le natif d’Oran.
« On a écrit une histoire avec Youssef, elle s’est arrêtée il y a un an et demi, Youssef n’a pas été patient. Après une suspension de deux ans, il est arrivé chez nous avec des béquilles et deux mois après il voulait jouer alors que nous lui avons demandé de patienter, ça ne s’est pas fait, voilà », a déclaré Saïd Chaâbane à RMC.
Du coup, on est tenté de dire que, tout comme son ami d’enfance et camarade en sélection, Baghdad Bounedjah, contraint de poursuivre l’aventure à Al Sadd du Qatar au lieu d’aller monnayer son talent en Europe, Belaïli est parti lui aussi pour rester à l’EST.