Enchainant une nouvelle victoire par laquelle elle termine l’année 2019 en apothéose et sans gouter la moindre défaite, la sélection algérienne est devenue tout simplement une véritable machine à gagner.
De quoi donc booster davantage les joueurs algériens à réaliser d’autres succès à l’avenir, surtout à l’approche des éliminatoires de la coupe du monde de 2022 qui débuteront en mars prochain, et qui demeure l’objectif suprême de l’entraineur national, Djamel Belmadi.
«Je n’accorde pas beaucoup d’attention aux statistiques, mais le fait de terminer l’année 2019 sans la moindre défaite, est très encourageant pour nous. Cela va nous motiver pour réaliser d’autres succès, car le plus important est de rester sur cette dynamique des victoires, surtout qu’on sera appelés bientôt à débuter les éliminatoires du Mondial-2022», s’est réjoui le sélectionneur national à l’issue du match contre le Botswana.
Evoquant ce match, Belmadi n’a pas caché sa colère vis-à-vis de l’adversaire qu’entraine l’Algérien, Adel Amrouche, et dont les joueurs ont usé par un jeu très agressif qui a dépassé très souvent les règles.
«On savait qu’on allait avoir affaire à des conditions difficiles. Avec un terrain très dur, quasiment injouable. On devait jouer un football plutôt différent de notre football habituel. Pas très beau à voir, c’est vrai, mais qui aura été efficace. Sinon comme l’a dit l’entraîneuse adjoint du Botswana, il a y a eu quelques erreurs d’arbitrage, c’était parfois à la limite de l’agression sur le terrain et l’arbitre aurait peut-être dû brandir des cartons. C’était des instructions qui sortaient du cadre du football et mes joueurs ont failli prendre des blessures graves à cause de cela. Je ne suis pas fan de ce genre de football-là.», s’est-il exclamé.
Et si les Verts parviennent à bien s’en sortir même dans de telles conditions pénibles, c’est parce qu’ils s’arment désormais par un état d’esprit solide. Belmadi estime d’ailleurs que ses poulains ont été vaillants et courageux. «On est bien entendu très satisfaits de cette victoire. Ça n’a pas été simple.
Pour parler honnêtement et sans manquer de respect à l’équipe du Botswana, mais en voyant les tacles sur Youcef Atal, ce n’est pas normal. Des fois il faut brandir des cartons sans attendre. Après il est important pour nous d’avoir cette mentalité et cet esprit d’équipe. C’est ce qui fait que parfois on laisse un peu de côté le football pour mettre en place d’autres vertus. Donc on doit continuer comme ça surtout qu’en deux matches on a glané six points. Beaucoup d’équipes aimeraient être aussi performants», a-t-il poursuivi.
A présent, Belmadi et ses capés vont devoir tourner momentanément la page des éliminatoires de la CAN, car leur prochaine sortie prévue pour mars 2020 coïncidera avec la première journée des éliminatoires du Mondial-2022 dont le tirage au sort aura lieu prochainement à Doha. «C’était important de bien finir l’année et surtout de continuer à gagner. Maintenant les matches de 2019 sont finis. On va maintenant attaquer la préparation des qualifications pour la Coupe du monde, on attend le tirage au sort. On aura le temps de préparer le match du mois de mars et ceux du mois de juin.
On va entrer dans une double campagne pour décrocher la qualification aussi bien pour la CAN que pour la Coupe du monde. Je finis en félicitant les joueurs pour être là et de tout donner pour l’EN car c’est eux qui méritent avant tout d’être félicités.», a-t-il conclu au cours de la conférence de presse qu’il animé après le match de Gaborone.