La pose de la piste d’athlétisme du nouveau stade de 40.000 places d’Oran a été reportée à cause de l’impossibilité d’importer la matière nécessaire après la fermeture des frontières pour contrer la propagation du coronavirus, a-t-on appris lundi auprès de l’entreprise chargée des travaux.
La matière en question devait être acheminée de Suisse pour lancer les travaux il y a quelques semaines, a expliqué à l’APS son premier responsable, Farid Bousaâd.
Par ailleurs, l’entreprise attendait l’arrivée d’experts de l’étranger pour piloter les travaux d’usage, «d’autant qu’il s’agit d’une opération compliquée vu que le modèle choisi pour cette piste est très moderne et est peu utilisé dans les stades dans le monde», a ajouté le responsable. «Rares sont les stades dans le monde à disposer de ce genre de pistes.
Les stades de Zurich, Berlin et Monaco en sont équipés», a déclaré M. Bousaâd, regrettant l’ajournement de la réception de la piste, prévue initialement pour juin prochain. Le responsable a noté que tous les travaux précédant la pose de la piste de dix couloirs «on t été achevés».
Parallèlement à l’opération, l’entreprise a été chargée de la réalisation de la pelouse en gazon naturel du stade, une opération qui «avance très bien», a affirmé le responsable, qui s’est s’engagé à livrer cet équipement «au plus tard en juin prochain».
La pelouse hybride du stade relevant du complexe olympique en cours de construction dans la commune de Bir El Djir (Est d’Oran) est dotée d’un système d’arrosage utilisé pour la première fois dans les enceintes de football en Afrique.
«Il s’agit d’un système d’arrosage assisté par ordinateur dont le programmateur est accordé à la station de météo de l’aéroport international d’Oran par wifi», a expliqué Farid Boussaad.
Le complexe olympique abritera l’essentiel des compétitions programmées pour la 19e édition des jeux méditerranéens, qui se tiendra du 25 juin- juillet 2022 dans la capitale de l’Ouest du pays, après avoir été retardée à cette échéance à cause de la pandémie du coronavirus, rappelle-t-on.