Alors que la nouvelle direction de l’USMA, représentée par le PDG du Groupe Serport, qui a repris le club il y a quelques semaines, a émis le vœu de garder l’actuel entraîneur de l’équipe première Mounir Zeghdoud au sein de son staff technique pour la saison prochaine, l’intéressé est monté au créneau pour rejeter cette offre.
Ce n’est pas tout, puisque l’ancien défenseur international ne va pas par le dos de la cuillère pour critiquer l’option de l’entraîneur étranger à laquelle la plupart des clubs recourent quand ils sont dans une bonne santé financière.
Le message est bien clair, et Zeghdoud affiche, à demis mots soit-il, sa déception vis-à-vis des nouveaux responsables de la formation de Soustara qui, par le biais du nouveau directeur sportif, Antar Yahia, sont à la recherche d’un coach étranger pour lui confier la barre technique de leur formation en prévision du prochain exercice.
«J’ai l’impression qu’en Algérie et dès qu’on a les caisses remplies et on s’offre les moyens pour engager des joueurs de valeur, on s’empresse à chercher un entraîneur étranger, comme si on n’avait pas de techniciens locaux qui ont des compétences avérées», a réagi Zeghdoud d’un ton révolté.
On se rappelle qu’après l’officialisation du rachat de la majorité des actions de l’USMA par Serport, le premier responsable de ce Groupe, Achour Djelloul, a fait savoir que Zeghdoud va terminer la saison en tête de la barre technique, mais le club compte engager un coach de renom la saison prochaine, tout en soulignant que l’actuel driver des Rouge et Noir a encore du chemin devant lui pour apprendre davantage et obtenir ses diplômes.
En attendant, il lui a d’ores et déjà proposé de faire partie du futur staff technique usmiste, une offre que l’ancien joueur de l’USMA n’a pas acceptée.
« J’ai signé un contrat jusqu’à la fin de la saison. Maintenant, si la direction décide d’engager un nouvel entraîneur en vue du prochain exercice, je serai obligé de quitter le club. Je refuse l’idée d’occuper le poste d’adjoint « , a-t-il encore dit. Et d’ajouter : «L’USMA est ma deuxième famille, j’ai porté son maillot en tant que joueur, et j’ai entamé ma carrière d’entraîneur chez les jeunes en 2011.
Toutefois, je ne veux pas reculer sur le plan professionnel, d’autant que je suis capable de diriger seul la barre technique. J’ai pu aussi constituer mon propre staff je souhaite emmener avec moi là où je débarque».
