A peine arrivé au MCO, et ce, pour sa deuxième expérience dans le championnat algérien après y avoir déjà exercé sous les couleurs du MCA, l’entraineur français, Bernard Casoni, risque de plier bagage à tout moment.
C’est du moins, ce que nous avons appris d’une source proche du technicien corse, qui n’est nullement satisfait de ses débuts avec le club dit phare de la capitale de l’Ouest du pays.
Selon notre source, l’ancien international français pourrait bien mettre un terme prématuré à sa nouvelle aventure avec les « Hamraoua » avant même le coup d’envoi du championnat prévu pour le 28 novembre en cours.
L’homme préfère néanmoins attendre l’évolution de la situation dans le club, une situation qu’il a sévèrement critiquée vendredi passé lors de sa première rencontre avec la presse locale. Ce jour-là, le driver français n’a pas été tendre avec la direction mouloudéenne représentée par le nouveau président Tayeb Mahiaoui.
«Le MCO n’a rien d’un club», a lâché d’emblée ce technicien, dans une phrase qui résume à elle seule l’état de débandade dans lequel se trouvent les Rouge et Blanc qui, non seulement ont commencé tardivement la préparation d’intersaison, mais qui manquent terriblement de moyens pédagogiques au point où ils sont privés d’eau minérale à l’entrainement, selon l’ex-coach du vieux club de la capitale.
«On n’a pas encore les conditions optimales à même de pouvoir se fixer des objectifs. Il faudra se structurer avant de parler d’objectif. Par rapport à des clubs comme le CRB ou l’USMA, nous avons des années de retard. Au MCA, j’étais premier du championnat et j’ai été viré. Que faut-il faire alors ? Au MCO, je veux juste qu’on me laisse travailler dans de bonnes conditions et je ferai progresser l’équipe.
Peut-être qu’on le fera, mais, pour l’instant, on n’est pas un club qui peut terminer dans les 4 ou 5 premiers.Il y a d’autres clubs qui sont mieux structurés et mieux organisés que nous pour terminer dans cette situation-là. Il nous faudra du temps. On ne peut pas construire quelque chose sans stabilité. Mais, ma foi, c’est un beau challenge à relever”, a affirmé, en substance, Bernard Casoni.
Ces propos, n’ont guère été du goût du président du club, Tayeb Mahiaoui. L’ancien sénateur, déjà contesté par ses pairs du conseil d’administration qui l’avaient plébiscité en août dernier avant de le ‘’lâcher’’, a confié à ses proches qu’il n’avait pas besoin d’autres ennuis, en ces moments délicats que traverse son équipe, surtout sur le plan financier.