Équipe nationale : La défense a-t-elle perdu sa solidité ?

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La sélection algérienne n’a pas réussi à préserver son avance contre le Zimbabwe, un scénario qui se répète pour la troisième fois en deux matchs. On se rappelle d’ailleurs que les Verts sont passés également à côté d’une belle victoire contre le Mexique lors du match amical qui a opposé les deux équipes en octobre dernier aux Pays-Bas.

Cette fois-ci, les protégés de l’entraîneur Belmadi doivent se mordre les doigts, après avoir mené au score par deux buts d’avance, avant de se faire rejoindre par les ‘’Warrios’’ du Zimbabwe.




Certes, il s’agit d’un précieux point qui permet aux coéquipiers de Riyad Mahrez de valider prématurément leur billet pour la prochaine CAN, exactement comme l’a envisagé leur entraineur, mais tout le monde regrette que les Fennecs passent pour l’occasion à côté d’une victoire.

Et si l’équipe algérienne n’est pas parvenue à préserver son avance c’est notamment par la faute d’un secteur défensif qui commence à perdre de sa solidité par laquelle il s’était illustré lors de la précédente CAN.




En tout cas, il y a des signes qui ne trompent pas quant à la nécessité de revoir l’arrière garde algérienne que l’on a cru s’être débarrassé définitivement de ses pêchés qui avaient constitué la hantise des différents sélectionneurs nationaux qui se sont défilés à la barre technique des Verts avant l’arrivée de Belmadi.

Parmi ces signes, ce bilan de cinq buts encaissés par le gardien M’bolhi lors des trois derniers matchs, c’est-à-dire contre le Mexique et le Zimbabwe en aller-retour.




Il faudra donc remonter dans le temps pour trouver trace à une telle ‘’fragilité’’ défensive. Un état de fait qui commence à donner des soucis pour le coach national, surtout à l’approche de l’entame des qualifications à la Coupe du monde de 2022 qui demeure l’objectif suprême du patron technique des Verts.

Pour les observateurs, la baisse de forme du dernier rempart algérien, Raïs M’bolhi, est pour quelque chose dans cette fragilité défensive des Fennecs.




Idem pour le défenseur central, Benlamri, resté sans club pendant plusieurs mois, alors que pour le nouvel exercice, il ne comptabilise que quelques bribes de minutes comme temps de jeu avec sa nouvelle équipe française, l’O Lyon.

Une chose est sûre : l’entraîneur national est censé vite trouver des remèdes à ces fléchissements défensifs de son équipe. Il n’est pas à écarter aussi de le voir intégrer de nouveaux joueurs en défense pour redonner du sang neuf à ce secteur ô combien important de l’équipe.

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