C’est déjà la crise à l’USMA, un club qui ambitionnait mettre la première pierre dans la voie du vrai professionnalisme en engageant, l’été passé Antar Yahia, l’ancien international algérien qui a défendu les couleurs de plusieurs formations européennes, au poste de directeur sportif.
Mais le voilà le héros d’Oum Derman, arrivé à Alger avec un projet sportif ambitieux, payer déjà cash les échecs à répétition de l’équipe de football première depuis le début de cet exercice.
En effet, La lourde défaite concédée par les Rouge et Noir samedi dernier à Bologhine contre l’Olympique de Médéa pour le compte de la Ligue 1 (1-3), a mis Antar Yahia dans un siège éjectable.
Dès le lendemain d’ailleurs, le directeur sportif a été convoqué par la président du Conseil d’administration du club, Achour Djeloul, pour négocier une résiliation à l’amiable de son contrat. Le patron usmiste a tout simplement cédé à la pression des supporters qui ont exigé la tête d’Antar Yahia.
Il est reproché à ce dernier entre autres, sa gestion jugée catastrophique du volet recrutement de l’USMA, aussi bien des joueurs que des entraîneurs. Les Rouge et Noir viennent d’engager un deuxième coach français, en la personne du Français Froger, qui a déjà dirigé l’équipe il y a à peine trois saisons, et qui a succédé à son compatriote Ciccolini, limogé au lendemain de sa première sortie officielle avec la formation algéroise.
Cependant, il semble que la direction de l’USMA bute surun obstacle énorme pour acter une séparation à l’amiable avec l’ancien défenseur central des Fennecs.
En effet, selon nos informations, Antar Yahia réclame la mirobolante somme de 4,3 milliards de centimes pour résilier son bail, laquelle somme représentant les salaires liés à toute la durée de son contrat. Pour sa part, la direction usmiste a proposé une indemnité de trois mensualités, lui qui percevait un salaire mensuel de 360 millions.