La direction de l’ES Sétif, par le biais de son directeur général, Fahd Halfaia, s’est engagée à régulariser la situation financière de ses joueurs dès leur retour d’Egypte où ils disputeront leur deuxième match dans le cadre de la phase de poules de la coupe de la CAF contre les Libyens du Ahly Benghazi.
Cet engagement a eu pour effet de désamorcer la crise dans laquelle le club a été plongé à nouveau après la montée au créneau des joueurs réclament de toucher les arriérés de plusieurs salaires. Il est vrai, les camarades du gardien Khedaïria sont en train de réaliser une saison de premier ordre, comme l’attestent la première place qu’ils occupent au classement du championnat et leur qualification à la phase des poules de la coupe de la CAF, mais sur le plan financier, les clignotants sont au rouge.
Cette situation risque naturellement d’ébranler la sérénité du groupe. Les protégés de l’entraineur tunisien, Nabil El-Kouki, n’ont pas caché leur mécontentement. D’ailleurs, le coach a dû annuler la séance d’entraînement d’avant-match face à l’US Biskra.
Craignant le déclenchement d’une grève aux graves conséquences, la direction ententiste, a entamé le paiement d’une partie des salaires des joueurs. Cela n’a pas été du goût de certains éléments. Une situation aux conséquences néfastes avant les autres échéances sportives.
Kheïri, Meddour et Messala ont été les premiers à percevoir trois mois de salaire. Le reste du groupe a été invité à mettre une croix sur quatre mois de salaire en raison de l’inactivité causée par la pandémie du coronavirus. Ils ont été invités à signer un protocole dans ce sens avant de s’envoler à Accra hier pour disputer leur premier match dans la phase des poules de la coupe de la CAF mercredi contre les sud-africains d’Orlando Pirates.
Pour le moment, les joueurs ruminent leur colère, préférant attendre si leurs dirigeants tiennent ou non leurs engagements à leur retour de leur périple africain. De ce fait, ils décalent leur problème au second plan pour se concentrer pleinement sur leurs deux prochaines rencontres continentales.
Il y a lieu de souligner à ce propos que la direction de l’Entente doit réunir la somme de 18 milliards pour régulariser la situation de ses employés. Une somme colossale que les dirigeants auront du mal à s’adjuger s’ils ne mettent pas la main à la poche.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la direction sétifienne devra également s’acquitter de ses dettes auprès de la CRL pour lever l’interdiction de recrutement dont fait l’objet son club, et ce, avant deux semaines de l’ouverture du mercato. Dans ce registre, le directeur général de l’ESS a également rassuré que ce dossier sera clos dans les prochaines heures.