Un premier groupe composé de six joueurs de l’USM Bel-Abbès ont saisi la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) réclamant leur libération automatique pour n’avoir pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois, a révélé ce samedi de l’entourage du club.
D’autres joueurs devraient emboiter le pas à leurs coéquipiers dans les prochains jours, après avoir adressé une mise en demeure dans ce sens à leur direction, une procédure obligatoire avant de saisir la CNRL, précise-t-on de même source. Le club de la « Mekerra » est secoué, depuis l’intersaison, par une crise multidimensionnelle marquée notamment par d’interminables problèmes financiers, conjugués à des conflits entre les membres de la direction de cette formation de l’Ouest du pays.
Cette situation s’est répercutée négativement sur le parcours de l’équipe, plus que jamais menacée de relégation après avoir terminé provisoirement la phase aller à la 17e place avec 15 points, tout en comptant un match en moins.
Les choses se sont dégradées davantage dans cette équipe depuis quelques semaines, après le recours de plusieurs joueurs à la grève, obligeant l’entraîneur Mouaz Bouakkaz, en poste depuis un mois, à faire appel à des éléments de l’équipe de la réserve pour honorer les engagements du club en championnat.
Le patron technique des Vert et Rouge vient d’appeler d’ailleurs les dirigeants à profiter de la trêve qu’observe actuellement la Ligue 1 pour « remettre de l’ordre dans la maison ».
Il a, au passage, tiré la sonnette d’alarme concernant l’avenir du club parmi l’élite « si cette situation perdure », a-t-il prévenu.