La sélectionneuse de l’équipe nationale de football (dames) Radia Fertoul, a estimé que ses joueuses n’ont pas encore atteint « leur rythme de croisière », à l’issue du stage effectué au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa (Alger), consacré à la préparation et la présélection, en vue notamment des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2022.
« Depuis le début du stage, les internationales ont bien répondu à ce qu’on a exigé d’elles, mais on n’a pas encore atteint notre rythme de croisière. Toutefois, je demeure confiante pour l’avenir », a-t-elle déclaré lundi au site de la FAF.
Il s’agit du second regroupement de suite des footballeuses algériennes après celui effectué du 3 au 8 avril toujours à Sidi Moussa. 28 joueuses ont pris part à ce deuxième stage, contre 34 lors du premier.
« Sur les 28 joueuses convoquées, près de la moitié ont moins de 23 ans. J’ai même sollicité des jeunes de 17-18 ans qui recèlent d’énormes qualités. Cela nous permettra d’injecter du sang nouveau dans le groupe », a-t-elle ajouté.
Enfin, Radia Fertoul a indiqué qu’elle n’était pas prête à se passer des services de joueuses d’expérience, à l’image des Bouheni, Ouadah et autres « qui ont encore de belles années devant elles ».
« Il est difficile de trouver des techniciennes comme Bouheni, meilleure attaquante en Algérie, qui nous a manqué lors de la dernière CAN. Je mise également sur l’expérience des anciennes pour constituer un groupe homogène et équilibré », a-t-elle conclu.
La sélection algérienne sera fixée sur ses adversaires aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2022 au Maroc, ce lundi après-midi, à l’occasion du tirage au sort prévu au siège de la Confédération africaine (CAF) au Caire (Egypte).