À une dizaine de jours de la ‘’finale’’ du groupe A qualificative aux barrages des qualifications au Mondial-2022 au Qatar, la fédération burkinabé semble avoir passé à la vitesse supérieure dans la guerre psychologique qu’elle a enchaînée depuis quelques temps en prévision du déplacement de la sélection de son pays en Algérie.
Ainsi, dans la journée de vendredi, la fédération footballistique de Burkina Faso a publié pas moins de trois communiqués de rang, avançant une série de demandes destinées à la Confédération africaine de la discipline en vue du match de la dernière journée des éliminatoires.
Parmi les réclamations contenues dans lesdits communiqués qui faisaient suite à des correspondances envoyées à la CAF, la nécessité d’assurer la sécurité à la délégation burkinabé lors du match du 16 novembre en cours prévu au stade Mustapha-Tchaker de Blida.
La fédération burkinabé a justifié cette doléance par ce qu’elle a qualifié « l’enfer » vécu par les Etalons avant le match barrage retour contre l’Algérie en 2013 qualificatif à l’époque pour le Mondial brésilien de l’année suivante.
Dans la demande des Burkinabé il est mentionné que leur sélection nationale a été perturbée par le comportement de certains supporters algériens qui se sont rassemblés devant le lieu de résidence des Etalons provoquant un énorme vacarme empêchant ainsi les joueurs à dormir la veille de la rencontre.
Selon cette même fédération, les provocations algériennes se sont poursuivies le jour du match lorsque son équipe a trouvé du mal pour se frayer un chemin vers le stade. Tout cela s’est répercuté négativement sur elle et aidé les Algériens à décrocher le billet qualificatif au rendez-vous planétaire.
Et pour ne pas revivre le même scénario, l’adversaire des Verts lors du dernier match des poules a insisté auprès de la CAF pour qu’elle « veille pour la bonne marche de la rencontre et son déroulement dans les meilleures conditions».
Outre cette demande, la fédération burkinabé a réitéré sa doléance portant sur le changement du lieu de la rencontre, estimant que la pelouse du stade Tchaker constitue un véritable danger sur la santé des joueurs. S’agissant du troisième communiqué de la même fédération, il a trait à l’horaire de la rencontre qu’elle souhaite son changement, émettant ainsi son refus quant au déroulement du match à partir de 17h00.