Le sélectionneur national va jouer son va tout vendredi prochain, lui qui rêve de participer à un premier Mondial en tant qu’entraineur après avoir échoué à exaucer son rêve d’y participer comme joueur.
Rien que pour cela, le coach national ne veut pas rater ce virage important de sa carrière d’entraineur, car une éventuelle élimination mettrait un terme à son parcours avec les Verts, et ce, après près de quatre ans de loyaux services.
«En une semaine, on jouera deux matchs. Il n’y a pas de temps à perdre. Les joueurs sélectionnés savent qu’on leur fait confiance, ils sont chargés, ils ont la lourde responsabilité de qualifier notre pays en Coupe du monde.
C’est peut-être notre dernière occasion de disputer un mondial tous les quatre ans et avec ce nombre d’équipes. Bientôt, ce sera un mondial « Low Cost », tous les deux ans et avec beaucoup plus d’équipes. Ce sera un mondial d’une valeur moins forte».
Deux mois après leur départ de Douala, les Guerriers du Désert sont de retour au théâtre de Japoma, afin d’y disputer la manche aller des barrages, qui sera officiée par l’arbitre tant contesté, Joshua Bondo. Des conditions peu rassurantes. Pourtant, le coach des Verts s’est montré optimiste.
«Je suis content (par rapport au retour à Japoma, ndlr). On a beaucoup perdu dans ce stade-là. C’est là où on veut renaître. On ne cherche plus de situations défavorables. Tout simplement, il faut se qualifier, sans se soucier ni du terrain ni de l’arbitre […] Il y a de l’enthousiasme et de l’envie de se qualifier », rassure-t-il.
Parmi cette génération de joueurs talentueux, il y en a ceux qui n’auront plus aucune chance pour postuler à une participation à un Mondial. Une motivation supplémentaire pour les Slimani, Benlamri, M’bolhi, Feghouli, Guedioura et d’autres, pour tout donner face au Cameroun. C’est, du reste, ce qui me rassure davantage a-t-il encore dit.