Malgré une sérieuse option prise sur la qualification au Mondial, vendredi passé, par les Verts face au Cameroun, l’entraineur national, Djamel Belmadi, ne veut pas se laisser berner par les illusions.
Il se méfie énormément d’un adversaire qui s’est déplacé en Algérie avec l’intention de jouer son va-tout, surtout qu’il n’a désormais plus rien à perdre. «Mardi, ce sera un autre match et une autre bataille, on fera le maximum pour assurer notre qualification en Coupe du monde 2022 au Qatar.», a lâché le coach national dès son retour avec la délégation algérienne de Douala.
C’est dire combien l’ancien joueur de Manchester City est conscient de la difficulté de la tâche, y compris dans un stade réputé pour être la citadelle de l’équipe nationale et qui lui avait souri à deux reprises par le passé, en y arrachant le billet qualificatif pour les coupes du monde de 2010 et 2014.
Et si Belmadi insiste devant ses capés pour ne pas baisser garde, c’est parce qu’il connaît très bien les potentialités de l’adversaire, surtout que ce dernier n’a désormais plus rien à perdre après avoir laissé des plumes à domicile lors du match aller.
Partant de cela, le patron technique des Fennecs ne devra pas s’aventurer à ouvrir le jeu. «Au match aller, il y avait du danger partout, les Camerounais marquent beaucoup de buts. Quand ils s’installent dans notre camp, ils deviennent redoutables. On a fait en sorte d’annihiler les situations qu’ils apprécient tant’’, a-t-il expliqué. Ce soir, c’est la même stratégie que Belmadi devrait reconduire, après qu’elle ait donné ses fruits à Douala, là où les Fennecs sont tombés lors de la dernière CAN.
C’est dire que cette victoire de vendredi passé dans les mêmes lieux a fait beaucoup de bien aux camarades de Mandi sur le plan psychologique, ce qui a rassuré davantage leur coach. «Les joueurs ont montré qu’ils n’ont jamais perdu confiance. On a bien travaillé à Malabo où on a bien étudié le jeu des Camerounais. Les joueurs ont bien appliqué les consignes et le mérite leur revient. Le plus important est que le peuple croit toujours en son équipe. On fera tout pour le rendre heureux mardi’’, a-t-il encore dit.
