Le football algérien perdra énormément, et sur tous les plans, après l’élimination de l’équipe nationale dans la course à la qualification à la Coupe du monde, prévue pour la fin de cette année au Qatar.
Outre le fait que les Verts vont davantage régresser au classement mensuel de la FIFA, la FAF sera privée d’énormes gains financiers qui auraient renfloué ses caisses en ces temps de vaches maigres.
Tout indique d’ailleurs que la sélection nationale connaîtra une autre chute libre au classement FIFA, après celle qu’elle a connue suite à son élimination précoce dans la dernière coupe d’Afrique des nations au Cameroun quand elle avait quitté l’épreuve dès le premier tour.
On s’attend ainsi à ce que les Fennecs fassent un grand pas en arrière et pourraient même revenir au point zéro où ils y étaient il y a trois ans, lorsque notre sélection a payé le prix d’un état d’instabilité entre 2017 et 2018, en raison de décisions à l’improvise de l’ancienne fédération qui a commis de graves erreurs, en engageant des entraîneurs ayant conduit l’équipe algérienne vers l’enfer, à l’image de l’Espagnol Lucas Alcaraz et l’ancienne star du football algérien, Rabah Madjer.
A l’époque, il aura fallu attendre l’arrivée de Djamel Belmadi, en août 2018, pour que les Verts voient enfin le bout du tunnel en allant décrocher le titre africain au Caire en juillet 2019 et enchaîner 35 matchs sans défaite ce qui leur a permis de réaliser une remontée spectaculaire au classement de la FIFA.
Mais les choses se sont retournées contre Belmadi depuis l’avènement de l’année en cours 2022, considérée comme une année maudite pour lui. Le début des revers a été son échec à diriger les ‘’Guerriers du désert’’ à conserver la couronne africaine lors de la CAN du Cameroun.
Un échec vite traduit par une chute dans le classement FIFA en perdant pas moins de 12 positions, tombant au classement de février à la 43e place mondiale. Jeudi, les Verts se sont retrouvés à la 44e pour le compte du nouveau classement en question.
D’autre part, la Fédération algérienne de football a perdu d’énormes gains financiers à la suite de l’échec de l’équipe nationale à passer les barrages qualificatifs pour la Coupe du monde prévue entre novembre et décembre au Qatar.
Des fonds importants auraient changé la situation financière de la première instance footballistique nationale, qui patauge depuis un certain temps dans des problèmes financiers dus à un manque de ressources et à un déficit en la matière.
Il y a lieu de rappeler à ce propos que la prime attribuée à chaque fédération dont la sélection nationale se qualifie au Mondial est de l’ordre de 2 millions de dollars, soit 30 milliards de centimes en monnaie locale.
Aussi, toutes les équipes qualifiées pour les 16es de finale de la Coupe du monde recevront également une récompense supplémentaire de 10 millions de dollars. Mathématiquement, la FAF a perdu au moins 140 milliards de centimes à cause de cette cruelle élimination intervenue avant moins de 40 secondes du match face au Cameroun, sachant que cette somme est appelée à augmenter en fonction du tour de la compétition atteint par les équipes qualifiées.
A cet effet, la prime réservée aux sélections qui parviennent à passer le premier tour et atteindre les 16es de finale est estimée à 12 millions de dollars et les quarts de finale à 18 millions de dollars.
Le vainqueur de la quatrième place recevra 25 millions de dollars et le troisième recevra 30 millions de dollars. Le deuxième, lui, recevra 40 millions de dollars et le champion empochera 50 millions de dollars.