L’USM Alger affrontera les Ivoiriens de l’ASEC Mimosas mercredi soir (20h00) au stade 5-Juillet (Alger) en demi-finale (retour) de la Coupe de la Confédération africaine « avec la ferme intention de se qualifier », mais sans prendre pour autant « des risques inutiles », qui pourraient tout remettre en cause, a averti l’entraîneur en chef des Rouge et Noir, Abdelhak Benchikha.
« Aller au bout de cette Coupe de la CAF est un rêve qui nous tient à cœur, aussi bien à moi, aux joueurs qu’au club. Nous sommes vraiment décidés à faire le maximum pour atteindre notre objectif, ce qui implique aussi le fait qu’on doit éviter les maladresses susceptibles de le compromettre, comme l’excès de précipitation, et la prise de risques inutiles », a-t-il averti en conférence d’avant-match, tenue mardi après-midi au stade du 5 Juillet.
L’actuel entraîneur de l’USMA a affiché en effet une approche totalement différente de celle adoptée par la majorité de ses prédécesseurs à la barre technique des Rouge et Noir au cours des dernières années, et qui consistait à jouer la prudence en déplacement, avant de mettre le paquet à domicile. Un choix qui a souvent coûté cher à l’équipe, car elle s’est faite éliminer plusieurs fois à Alger, après avoir livré un match héroïque en déplacement.
Seulement, en fonction de ses dernières déclarations à la presse, Benchikha, lui, semble vouloir se montrer aussi prudent à domicile qu’il ne l’a été il y a une semaine, lors du match aller à Bouaké.
A la seule différence que cette fois, il espère « avoir un peu plus de réussite devant », ce qui lui permettra d’inscrire au moins un but, qui sera synonyme de victoire, et par la même occasion de qualification en finale.
« Nous ne sommes pas obligés de marquer d’entrée de jeu. Il m’est complètement égal de marquer à la 20′, à la 60′ à la 90′ ou à la 100′. Le plus important pour moi, c’est d’être gagnant au moment du coup de sifflet final. Par contre, ce qui est primordial pour moi, c’est d’éviter les risques inutiles, qui pourraient nous coûter cher », a-t-il expliqué.
»Les attaquants de l’ASEC sont à la fois rapides et très adroits devant le but, et donc il serait peut-être imprudent de trop ouvrir le jeu face à eux, car cette situation leur procurera les espaces dont ils ont besoin pour faire basculer le match à leur avantage », a-t-il détaillé.
Le coach »usmiste », qui a déjà remporté des tit res internationaux à l’étranger, a affirmé qu’il souhaite étoffer son palmarès avec une autre consécration continentale avec un club algérien.
« En tant qu’Algérien, c’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur », a-t-il ajouté. Interrogé si le (0-0) du match aller représentait un score-piège en prévision du deuxième duel, Benchikha a répondu en dissociant le premier match du deuxième. « Le match aller appartient désormais au passé et on ne va plus en tenir compte.
Tout se jouera sur le match retour. On doit donc savoir comment le gérer pour se qualifier ». Le capitaine Zineddine Belaïd a abondé dans le même sens en affirmant que « ce match retour représente le dernier rempart avant la finale, et nous aurons la chance de le jouer chez nous et devant notre public. Donc, à nous de profiter de ces conditions favorables, pour surclasser les Ivoiriens de l’ASEC Mimosa et atteindre la finale », a-t-il espéré.
Le jeune défenseur central de l’USMA a assuré que lui et ses coéquipiers sont « conscients de l’ampleur de la tâche » et qu’ils ne ressentent « aucune pression particulière ». Si l’USMA parvient à se qualifier pour la finale, ce sera la deuxième fois de son histoire après celle de 2015 en Ligue des champions, et qui fut perdue finalement contre le TP Mazembé.