La pression monte à l’approche de la date limite du 30 juin, alors que plusieurs championnats africains, dont ceux d’Algérie, de la Tunisie, de l’Égypte, et du Sénégal, n’ont pas encore bouclé leur saison.
Cette situation compromet la participation de plusieurs clubs aux compétitions de clubs sur le continent, telles que la Ligue des Champions de la CAF et la Coupe de la Confédération.
Cela a poussé les fédérations nationales concernées à écrire à la CAF pour un report des délais d’engagement de leurs représentants en coupes africaines, une demande à laquelle la première instance continentale n’a pas encore donné de réponse.
Par conséquent, à l’état actuel des choses, les pays en question ne peuvent pas encore envoyer les noms de leurs représentants aux compétitions interclubs. Les raisons de ce retard sont multiples, notamment l’organisation du CHAN 2023 en Algérie, de la Coupe de la Confédération de la CAF et de la Ligue des Champions de la CAF.
En Algérie, l’USM Alger a été sacré vainqueur de la Coupe de la Confédération de la CAF. De plus, le pays était en finale de son propre championnat lors du Championnat d’Afrique des Nations. Malheureusement, l’Algérie a perdu en finale contre le Sénégal, ce qui a retardé la fin du championnat, puisqu’il s’agissait d’une compétition réservée pour les joueurs évoluant dans le championnat local.
En outre, la 26e journée se terminera le 1er juillet 2023, suivie de 4 journées supplémentaires à disputer jusqu’au 15 juillet, date programmée pour le déroulement de la 30e et dernière journée du championnat. Les responsables de la CAF seront dans l’obligation de se référer au classement de la 25e journée pour désigner les représentants algériens dans les compétitions africaines.
Il reste d’ailleurs un seul billet à attribuer, à savoir, celui ouvrant la porte de la ligue des champions. Les deux représentants algériens en coupe de la CAF sont déjà connus : l’USMA, détentrice du trophée, et l’ASO Chlef, fraichement vainqueur de la coupe d’Algérie.
Et comme le CR Belouizdad se dirige droit vers un quatrième titre de champion d’affilée, il est d’ores et déjà assuré de participer à la prochaine édition de la ligue des champions. Il sera accompagné, au cas où la date butoir de la CAF sera maintenue pour le 30 juin, par le CS Constantine, actuel dauphin qui compte sept points d’avance sur le troisième.
Ce n’est pas la seule problématique à laquelle fait face la FAF dans ce registre. En effet, il y a aussi l’obligation de création d’une équipe féminine pour les clubs appelés à disputer les coupes continentales dès la saison prochaine.
La question des équipes féminines devient un enjeu majeur. La CAF a décidé de mettre en application une mesure qui a été discutée ces dernières années : tout club souhaitant participer aux compétitions interclubs de la CAF devra disposer d’une équipe féminine. Cette exigence a déjà été communiquée à toutes les associations membres. Cependant, très peu de clubs sont éligibles à cette condition.
De plus, cette exigence est désormais indispensable pour la participation d’un club aux compétitions de clubs sur le continent et ce, à partir de la saison 23/24. La question qui mérite d’être posée est de savoir si tous les clubs seront prêts à temps. Cette nouvelle exigence pourrait constituer un nouveau casse-tête pour de nombreux clubs engagés dans les coupes africaines.
La CAF, malgré les demandes des fédérations nationales, a maintenu sa position et n’a pas accordé de prolongation des délais. Cette décision place les clubs dans une position délicate, risquant de devoir déclarer forfait et de voir leur participation aux compétitions interclubs compromises.