Ballon d’Or 2023 : Messi vise une 8e couronne

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Ballon d'Or 2023 : Messi vise une 8e couronne

Après leur triomphe en Coupe du monde, Lionel Messi et Aitana Bonmati sont les favoris du Ballon d’Or, récompense individuelle la plus prestigieuse du football, remise lundi à Paris, avec en perspective un huitième sacre pour l’Argentin, un tout premier pour l’Espagnole.

Enfin sacré champion du monde, au Qatar fin 2022, la superstar Lionel Messi a d’énormes chances d’améliorer le record qu’il détient devant l’autre extraterrestre du XXIe siècle, Cristiano Ronaldo, cinq fois élu meilleur footballeur de la planète.

Après un Mondial marqué de son empreinte avec sept buts, dont deux en finale, et trois passes décisives, ainsi qu’un titre de champion de France plus anecdotique avec le PSG, le génie argentin est en route pour succéder au Français Karim Benzema, au théâtre du Châtelet.

Evoluant désormais à l’Inter Miami aux Etats-Unis, dans un championnat beaucoup moins relevé, Messi va ensuite a priori laisser la place aux jeunes, comme Kylian Mbappé, 24 ans, et Erling Haaland, 23 ans, qui font partie de la liste des nommés.

Le Français et le Norvégien sont les deux principaux outsiders cette saison. L’attaquant du PSG a été meilleur buteur du Mondial avec huit unités, répondant à Messi en finale par un triplé étincelant. Il a néanmoins échoué, aux côtés de Messi et Neymar, à porter le PSG sur le toit de l’Europe.

Ce qu’a réussi Haaland, son rival de Manchester City, qui a lui enfilé les buts pour contribuer à la quête d’une première Ligue des champions pour les « Skyblues ». Avec, en outre, la Premier League et la Coupe d’Angleterre, c’est un fabuleux triplé qu’a obtenu Haaland pour sa première saison en Angleterre.

Elu joueur UEFA de l’année en août, le grand Nordique (1,95 m) a fini meilleur buteur du championnat (36 buts en 35 matches) et de la Ligue des champions (12 en 11 matches)… Des statistiques dignes de celles de Messi.

Comme pour toute récompense individuelle dans un sport collectif, le résultat risque de faire des heureux et malheureux, pour les joueurs et leurs fans.

Interrogé sur le sujet, l’entraîneur de Manchester City Pep Guardiola a choisi l’humour pour trancher: « Le Ballon d’Or devait avoir deux sections. Une pour Messi, et après on regarde pour les autres ».

Depuis 2008 (premier Ballon d’Or pour Ronaldo) et 2009 (premier pour Messi), les deux ogres ont cannibalisé la récompense: seuls Luka Modric (2018) et Benzema l’ont aussi glanée.

Bonmati, l’évidence
Chez les femmes, la récompense suprême devrait encore revenir à une Espagnole, preuve de la domination actuelle de cette nation victorieuse de la Coupe du monde en Océanie l’été dernier.

Après Alexia Putellas, lauréate en 2021 et 2022 mais gravement blessée à un genou cette saison, c’est la milieu de terrain de 25 ans Aitana Bonmati qui devrait être, sauf grande surprise, l’heureuse élue.

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