Le technicien algérien, Adel Amrouche, sélectionneur de la Tanzanie depuis moins d’une année, a été limogé de son poste en pleine Coupe d’Afrique, a annoncé, vendredi soir, la Fédération tanzanienne de football.
Cette décision a été prise quelques heures après une autre annonce faite par la CAF au sujet de l’entraineur algérien qui a écopé de 8 matches de suspension et d’une amende de 10 000 dollars par la commission de discipline de la première instance footballistique continentale après ses propos jugés diffamatoires à l’encontre du Maroc.
Amrouche avait soutenu avant son match perdu face au Maroc (3-0), lors de la première journée de la phase des poules de la 34e édition de la CAN qui se poursuit en Côte d’Ivoire, que «La Fédération marocaine est une puissance prouvée dans le monde du ballon rond africain.
D’ailleurs, lors du dernier match face au Maroc, ils nous ont imposé de jouer le soir alors qu’on voulait jouer en début d’après-midi. Actuellement, c’est le Maroc qui gère le football africain. Ils choisissent aussi leurs arbitres et nous, nous demeurons de simples spectateurs ».
Si le coach marocain Walid Regragui s’était refusé de commenter ces propos pour rester 100 % concentré sur la compétition, cette déclaration n’avait pas manqué de faire réagir le patron de la Fédération tanzanienne de football, Wallace Karia, qui avait rapidement désavoué son sélectionneur : «Nous ne soutenons pas la déclaration de notre entraîneur en chef Adel Amrouche. Nous respectons le Maroc pour son travail acharné dans le développement du football et saurons quoi faire face à la déclaration imprudente et provocatrice de l’entraîneur.»
Pour rappel, Amrouche avait débarqué en Tanzanie en compagnie de deux autres compatriotes qu’il a choisis pour l’assister dans sa mission, à savoir Fouad Bouali et Lakhdar Adjali. Les trois hommes ont réussi à qualifier les Tanzaniens à la CAN, mais Adjali a quitté le navire avant le début de l’épreuve continentale pour tenter une nouvelle aventure du côté de l’un des pays du Golfe.