Sortis par la petite porte par nos clubs : Deux entraîneurs passés par le championnat algérien en demi-finales de la CAN

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Sortis par la petite porte par nos clubs : Deux entraîneurs passés par le championnat algérien en demi-finales de la CAN
Hugo Broos (Afrique du Sud) et Sébastian Desabre (RD Congo)

Sur les quatre sélections qualifiées aux demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations qui se poursuit en Côte d’Ivoire, deux d’entre elles sont encadrées par des entraîneurs ayant travaillé auparavant dans le championnat d’Algérie, sans avoir la même réussite.

Avec un peu de chance peut-être, la finale de cette 34e édition de la CAN pourrait réunir deux sélectionneurs européens passés déjà par le championnat algérien et qui l’ont quitté avec beaucoup de « manque de considération».

En cause, les responsables des clubs algériens sont réputés pour être des ‘’bouffeurs’’ d’entraîneurs faisant d’eux des fusibles après leurs premiers faux pas. Peut-être que le technicien étranger pensait exercer dans un championnat où il allait bénéficier d’un soutien « sans précédent » des dirigeants, contrairement à ce qui se passe dans de nombreux pays africains, pour finalement découvrir que la réalité est tout autre, et qu’il était une « carte » pour calmer les ardeurs des supporters en début de saison, avant qu’il ne soit vite viré, et parfois dès le début de la saison.

En demi-finale de la CAN-2024, le sélectionneur belge, Hugo Broos, revient au-devant de la scène, en permettant à la sélection d’Afrique du Sud de retrouver ce tour avancé de la compétition après plusieurs années de déclin. Du coup, tous les fans des ‘’Bafana Bafana’’ se remettent à rêver de la reproduction du scénario de 1996, lorsque la sélection de leur pays avait remporté son premier et dernier titre dans l’histoire de sa participation à la phase finale de la CAN.

Et si le belge Hugo Broos est sur le point d’écrire une nouvelle et aussi belle page de sa carrière d’entraîneur en menant l’équipe nationale sud-africaine en demi-finale après une qualification difficile contre son homologue du Cap-Vert, il vise certainement de remporter le titre continental et laisser son empreinte dans l’histoire du football sud-africain comme il l’a déjà fait avec le Cameroun en 2017.

Broos est aussi proche d’égaler le record du technicien français Hervé Renard, qui avait lui aussi travaillé en Algérie, vainqueur de deux titres africains avec deux sélections différentes en 2012 avec la Zambie et en 2015 avec la Côte d’Ivoire, mais sans toutefois pouvoir « effacer » sa triste aventure algérienne de son CV, sous les couleurs de la JS Kabylie et du NA Hussein Dey, deux clubs dans lesquels il n’avait pas trouvé l’appui nécessaire pour atteindre les objectifs fixés, ou du moins, n’était pas mis dans les conditions qu’exige tout entraîneur ‘’professionnel’’ digne de ce nom.

Le coach de la RD Congo, Sébastien Desabre, a réussi lui aussi l’exploit de mener son équipe en demi-finales de la CAN, lui qui est passé par la JS Saoura, mais il n’a tenu que l’espace de deux journées de championnat avant qu’il ne soit limogé.

Et parce que les exemples sont légion pour témoigner de l’impossible cohabitation entre l’entraîneur étranger et dirigeant local, le technicien Hubert Velud a réussi à mener le Burkina Faso, vers les huitièmes de finale, parvenant à passer le premier tour d’un groupe qui comprenait la sélection algérienne et qui a vu la qualification de tous ses pensionnaires, soit trois, excepté l’Algérie.

Et Même si l’élimination de l’équipe nationale du Burkina Faso, sous la houlette de Velud est considérée comme un déclin pour cette sélection qui avait atteint les demi-finales en 2022 et 2017 et la finale en 2013, l’ancien entraîneur des clubs de l’ES Sétif, de l’USM Alger, le CS Constantine et la JS Kabylie est tombé face à la très forte équipe du Mali. Velud réussit aussi à accrocher l’équipe algérienne, en phase de poules, (2-2), après avoir passé de justesse à côté d’une victoire.

Le départ de Velud de certains clubs algériens ne s’est pas fait « sans problème », puisque l’homme a du recourir à la Fifa pour faire valoir ses droits sur le plan financier de la JS Kabylie, l’USM Alger et l’ES Sétif, ce qui est peut-être la seule chose qu’il garde de son aventure avec les clubs algériens.

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