Djamel Belmadi continue de s’accrocher à son poste tout en gardant le silence concernant la décision de la Fédération algérienne de football (FAF) de mettre fin à ses fonctions d’entraîneur de l’équipe nationale après le nouvel échec lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire.
Cela se passe au moment où le président de la FAF, Walid Sadi, continue de négocier avec d’autres techniciens pour succéder à l’ancien joueur de l’O Marseille et de Manchester United, ainsi que d’autres clubs.
Dans ce registre, certaines informations émanant des milieux de la première instance Fédération algérienne de football, indiquent que Sadi a déjà saisi la première instance footballistique mondial, à savoir la FIFA pour l’informer de la rupture du contrat de Djamel Belmadi.
Une démarche par laquelle la FAF a voulu prendre ses devants sur le plan réglementaire, en vue de l’annonce du nom du nouveau sélectionneur, vu que le contrat du désormais ex-patron technique des Fennecs devait expirer en 2026.
La même information affirme que la FAF a pris cette mesure proactive parce que Sadi est confiant d’avoir le dernier mot si Belmadi décide de recourir à la FIFA pour obtenir une compensation financière. Du côté de la FAF, on estime d’ailleurs que l’entraineur a violé certaines clauses de son contrat, comme son absence de la deuxième séance de résiliation du contrat, prévue quelques jours après le retour de la participation à la récente Coupe d’Afrique des Nations.
Dans le même temps, Belmadi rejette les propositions qui lui sont présentées par la FAF visant à résilier à l’amiable son contrat et à percevoir une indemnité financière pour une durée de deux ou trois mois, alors que l’intéressé, lui, vise à obtenir la totalité de son argent prévu dans son contrat jusqu’à l’année 2026.
Pourtant, Sadi et Belmadi étaient bien partis pour éviter ce litige, étant donné qu’ils s’étaient entendus à Bouaké même, quelques heures après la défaite contre la Mauritanie qui était synonyme d’une élimination précoce de la CAN, pour résilier à l’amiable le contrat entre les deux parties. Cependant, Belmadi est entré dans une vive colère contre la manière dont Sadi a annoncé la fin de ses fonctions, à savoir via un tweet posté sur son compte sur la plateforme « X » (ex-Twitter).
La FAF s’attelle actuellement à trancher l’identité du nouvel entraîneur des Verts et a fixé au 21 février prochain, la date retenue par Walid Sadi pour convoquer ses pairs au sein du bureau exécutif, afin peut être d’annoncer le nom du successeur de Belmadi et mettre un terme à cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre depuis la fin de l’aventure algérienne dans la messe footballistique continentale.
À ce propos, il y a lieu de souligner que la course à la succession de Djamel Belmadi à la tête de l’équipe nationale algérienne se limite, jusque-là, à deux noms : le Portugais José Peseiro, dont le sort avec l’équipe nationale nigériane n’est pas encore décidé, et le Bosniaque Vladimir Petkovic, deux techniciens qui ont désormais un projet de contrat à étudier avant de rendre leurs réponses définitives.