Avec l’arrivée d’un nouvel entraineur à la tête de la barre technique de la sélection nationale, tout le monde est impatient de connaître les changements que Vladimir Petkovic compte apporter au sein de l’effectif des Verts.
Et s’il y a un nom qui est pressenti en force pour faire ses débuts en sélection sous la houlette du successeur de Djamel Belmadi, c’est bien le milieu de terrain de l’AC Milan, Yacine Adli. Il y a d’ailleurs deux raisons qui devraient pousser ce joueur de 23 ans à faire prochainement son baptême de feu avec les Fennecs.
D’abord, il s’agit d’un joueur que Petkovic connaît assez bien puisqu’il l’avait eu sous sa coupe lors de sa dernière expérience sur le banc de touche quand il avait dirigé, en 2021, les Girondins de Bordeaux. Aussi, le joueur, quand il avait été sollicité par Belmadi pour intégrer les rangs de l’équipe nationale, avait expliqué qu’il devait d’abord gagner sa place au sein du club milanais avant de songer à porter le maillot national.
Cette excuse n’est plus valable maintenant, puisque Adli est en train de multiplier la titularisation avec l’AC Milan, lui qui était sur le point de quitter cette formation lors de l’intersaison en raison du très peu de temps de jeu dont il a bénéficié la saison passée. Néanmoins, la détermination de l’ancien bordelais qui a cru jusqu’au bout en ses qualités, lui a permis d’inverser la situation et s’imposer comme titulaire à part entière dans l’échiquier de l’entraîneur Stefano Pioli.
D’après nos informations, en dépit du départ de Belmadi qui était son interlocuteur direct lors des discussions pour le convaincre d’opter pour la nationalité sportive algérienne, Yacine Adli n’a pas changé d’avis, il est toujours chaud pour rejoindre les rangs de la sélection nationale qui depuis juin 2022 a vu son effectif rajeunir progressivement.
En effet, deux mois après la cruelle élimination à la Coupe du monde 2022, Djamel Belmadi s’est résolu à rajeunir son effectif. Au fil des mois, les Chaïbi, Aït Nouri, Aouar, Bouanani ou Gouiri sont venus renforcer les rangs de l’équipe nationale.
Yacine Adli qui n’a joué en 2022-2023 que 140 minutes avec le Milan AC enchaîne les titularisations depuis l’automne dernier et a gagné la sympathie du public de San Siro qui lui a souvent réservé des standings ovations à chaque fois qu’il entrait ou quittait le terrain en cours de match.
Même l’entraineur Stefano Pioli l’apprécie beaucoup : «Yacine grandit beaucoup, il est devenu un titulaire pour le Milan AC voire l’un des 20 qui peuvent jouer à chaque match. C’est une grande progression pour lui, il a beaucoup travaillé pour en arriver là et il doit désormais continuer à grandir». Tels sont les propos admiratifs tenus par Stefano Pioli il y a quelques semaines.
Positionné en sentinelle, Adli a souvent tenu convenablement ce rôle, de quoi donner des idées au nouveau sélectionneur national car c’est un poste à combler. De l’avis des spécialistes, pour repartir sur une base solide après le camouflet de Bouaké, l’EN doit régénérer son effectif davantage et disposer d’un joueur capable d’assurer comme il se doit le rôle ingrat de sentinelle.
Ce serait l’une des priorités de Petkovic national, et à l’heure actuelle, il n’existe qu’une solution idoine, c’est le jeune milieu de terrain milanais, à condition que la FAF le relance. Outre l’atout d’être un milieu de terrain capable d’assurer convenablement le rôle de sentinelle, Yacine Adli a souvent joué cette saison aux côtés d’Ismaïl Bennacer et le moins que l’on puisse dire, les deux joueurs sont complémentaires, soit un atout de plus.
S’ils se retrouvent en équipe nationale, ils n’auront pas le temps à perdre pour se compléter et trouver les repères, puisqu’ils ont déjà pris l’habitude de jouer ensemble sous le maillot milanais, ce qui donnera de la force à l’entrejeu algérien, un secteur ô combien important.
