Ignoré par la FAF, il a opté pour la sélection qatarie : Lotfi Madjer défendu par son père

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Ignoré par la FAF, il a opté pour la sélection qatarie : Lotfi Madjer défendu par son père

Si le fils de la légende du football algérien, Lakhdar Belloumi, à savoir Bachir, est en train de suivre les pas de son père en s’illustrant dans le championnat portugais ce qui lui a valu d’être convoqué en sélection nationale, celui de l’autre figure de proue du sport roi dans le pays, Rabah Madjer, à savoir Lotfi est en train de susciter la polémique.

En cause, Lotif Madjer a été retenu par la sélection du Qatar pour disputer la Coupe d’Asie des moins de 23 ans qui a débuté avant-hier à Doha. Une convocation qui a provoqué l’ire de certains dans les milieux footballistiques algériens allant jusqu’à accuser le jeune joueur, qui évolue dans le championnat qatari, d’avoir tourné le dos à son pays d’origine pour lequelson papa a défendu les couleurs dans les quatre coins du monde.

Des accusations qui ont fait sortir Rabah Madjer de son mutisme, en défendant son fils, tout en assurant que ce dernier ne niera jamais son appartenance à l’Algérie, même s’il avait huit mois seulement lorsqu’il avait débarqué avec sa famille à Doha.

Rabah Madjer a expliqué, dans une interview au journal « Afrique Foot », que sa famille vivait au Qatar, et qu’à son arrivée à Doha, son fils Lotfi n’avait que 8 mois, soulignant qu’il a grandi, étudié et commencé à jouer au football au Qatar, plus précisément au sein du club d’Al-Duhail où il évolue encore.

Il a, en outre, souligné que son fils Lotfi a fait toutes ses études au Qatar, de l’école primaire à l’université, et a été choisi pour intégrer l’Académie « Aspire », qui regroupe les jeunes talents prometteurs du Qatar. Après son retour en Algérie, il a rejoint le Club Paradou AC.

Et de rappeler que lorsqu’il a pris les commandes techniques de de la sélection algérienne en 2019, Lotfi Madjer évoluait au club du Paradou et avait 18 ans. Il a poursuivi : « Les gens doivent savoir qu’en 2019, en ma qualité d’entraîneur de l’équipe nationale et certainement pas en ma qualité de père de Lotfi, j’ai parlé avec le sélectionneur des jeunes pour le proposer pour le stage des Verts’’, précisant s’être permis de le faire ‘’dans l’intérêt de l’équipe nationale’’, et qu' »il aurait fait la même chose avec n’importe quel joueur s’il avait constaté qu’il avait du talent ».

L’ancienne vedette du FC Porto, Madjer, a révélé encore avoir également entretenu à l’époque avec un haut responsable des FAF au sujet de son fils, mais sans suite, affirmant que depuis, ni lui ni son fils n’ont reçu un contact pour que Lotfi rejoigne l’une des sélections jeunes algériennes, alors que plusieurs joueurs activant à l’étranger ont été convoqués.

Le champion d’Europe en 1987 a souligné qu’il aurait aimé voir son fils jouer pour l’Algérie, et ce n’est pas de sa faute si cela ne s’est pas produit, regrettant qu’il soit dénigré pour avoir joué pour le pays dans lequel il a grandi, un choix qu’il a fait après que les responsables en Algérie l’ont ignoré, a-t-il insisté.

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