Ayant réussi à s’offrir l’organisation de la prochaine édition de la coupe d’Afrique des nations de football avec la manière que tout le monde sait, le Maroc a enclenché une course contre la montre pour éviter un énième scandale.
En effet, il semblerait que le Royaume chérifien ne soit pas encore tout à fait prêt à accueillir la compétition. Des clichés montrant les terrains de plusieurs stades concernés par les matchs de la CAN circulent ces dernières heures, montrant des sols délabrés, dénués de toute végétation.
On est d’ailleurs loin de croire aux assurances des responsables du football marocain, qui
sont en train de mettre dans l’embarras leurs alliés de la CAF, à leur tête Patrice Motsepe qui vient de confirmer, dans l’affaire du match USM Alger-RS Berkane, qu’il s’est mis à la solde du serviteur du Makhzen et président de la Fédération royale marocaine, Faouzi Lekjaâ.
Tout indique d’ailleurs que les engagés au niveau des chantiers concernés ne soient pas achevés à temps. Un scénario qui plonge déjà tout le Maroc dans la panique, et ce, à un peu plus d’une année du rendez-vous continental.
Et pour éviter un tel désagrément, du côté de la CAF on s’active pour sauver la face d’un Royaume devenu leur source de richesse. On évoque un timing pas convenable pour décaler la phase finale au début de l’année 2026.
Depuis quelque temps, cette hypothèse est avancée du côté de la CAF sous prétexte que la période de déroulement de la prochaine CAN au Maroc pose problème.
La volonté des responsables dans un premier temps était de faire en sorte que le tournoi retrouve son rythme d’antan, en se déroulant en été de l’année prochaine.
Néanmoins, il semblerait que nous nous dirigions encore une fois vers une Coupe d’Afrique en hiver, plus précisément en janvier 2026 pour diverses raisons.
La raison la plus évidente est bien liée au calendrier international, où l’été 2025 est déjà accaparé par la nouvelle édition de la Coupe du monde des clubs aux États-Unis, du 15 juin au 13 juillet, et où plusieurs internationaux de divers pays africains devraient participer.
Une organisation à cette période là pour la Coupe d’Afrique est donc loin d’être envisageable, d’autant plus que le président de la FIFA, Gianni Infantino, semble catégorique et ne compte pas faire machine arrière concernant la date de lancement de la Coupe du Monde des clubs 2025. De quoi pousser Lekjaa et ses acolytes de la CAF à pousser un ouf de soulagement.