Le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, a réussi sa première sortie avec la sélection nationale en Afrique subsaharienne après s’être mis en danger suite à la défaite concédée à Alger même contre la Guinée, et ce, pour son premier match officiel sur le banc des Fennecs.
Naturellement, ce succès a permis au technicien suisse d’origine bosniaque, de souffler.
D’ailleurs, il a exprimé sa grande joie à l’issue de la rencontre de Kampala, qui a relancé complètement son équipe dans la course à la qualification au Mondial.
Après la fin du match, que les Verts ont remporté par deux à un, Petkovic s’est empressé pour féliciter ses joueurs après avoir rendue une copie intense, notamment en deuxième période.
Le successeur de Belmadi a déclaré : « Nous savions que le match n’allait pas être facile du tout contre l’Ouganda, cela nous l’avons vérifié à nos dépens en première mi-temps. »
Petkovic n’a, en outre, pas caché son mécontentement vis-à-vis de l’état de la pelouse, estimant que « le terrain a rendu notre tâche difficile, et nous avons raté de nombreuses passes à cause de cela, un paramètre qui a été mis à profit par l’adversaire qui est mieux habitué à cette pelouse’’, a-t-il expliqué.
L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale suisse a estimé que l’adversaire ougandais a une bonne équipe, ajoutant qu’il a haussé le ton devant ses joueurs à la mi-temps (ils étaient menés 1-0), et son attitude a porté ses fruits, en témoignait leur retour en force en deuxième période, parvenant à égaliser puis prendre l’avantage, s’offrant trois précieux points.
Et d’enchainer : « Nous sommes bien entrés en deuxième mi-temps. J’ai demandé aux joueurs de tout oublier, et de recommencer à zéro. C’était très important d’agir de la sorte pour retrouver notre véritable potentiel. Cela s’est avéré payant, puisqu’on a retrouvé notre méthode de jeu, nous permettant de faire la différence. Cela dit, le plus important est que nous ayons remporté la victoire contre une équipe qui compte 6 points. »
Au passage, Petkovic a confié que l’atmosphère en Ouganda lui a rappelé la phase finale de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, poursuivant, à propos de son aventure actuelle avec la sélection nationale, que tout le monde est censé se concentrer davantage et tirer les leçons de chaque confrontation.
Dans le même sens, il a poursuivi qu’après chaque erreur commise, on encaisse un but, comme ce fut le cas encore contre l’Ouganda. ‘’On doit améliorer notre niveau pour être constants dans tout le temps d’un match’’, a-t-il insisté en guise de conclusion.
