48 heures après le « choc » : Le ministère de l’Intérieur prend les choses en main

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Las apparemment d’attendre une réaction ferme de la FAF dirigée par un Zetchi dépassé par les évènements et se murant dans un silence qui en dit long sur son incapacité à circonscrire tous les foyers de tension s’accumulant depuis son intronisation il y a une année (un mandat qui tourne au cauchemar pour un président ayant promis monts et merveilles et qui ne semble, en tout cas, pas en mesure de tenir ses engagements), au moment où le nouveau patron du sport algérien, le Ministre Mohamed Hattab pas encore bien installé et qui ne s’attendait peut-être pas à une telle réalité des choses dans un secteur en pourrissement certain, a semblé pris de cours et gardera également le silence alors que tout le monde avait les yeux braqués sur la bâtisse du «1er Mai» d’où ne sortira pas la moindre remarque, le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, par la voix de son 1er responsable, Nouredine Bedoui, vient de décider de prendre les devants avec la mise en place d’une commission d’enquête sur les récentes violences ayant terni les deux affiches de football du week-end dernier ayant mis aux prises à Oran le MCO au CRB (0-2) et la JSK au MCA (qualification de la JSK).

Pour beaucoup d’observateurs réagissant à chaud à l’initiative de Bedoui (unanimement saluée par l’opinion) est un sérieux camouflet pour les responsables de Dely Brahim dont l’incapacité à gérer de simples matches de football est mise en avant. Remarque valable (à prendre avec des pincettes) pour le tout nouveau MJS dont on souligne le «silence radio» sur des évènements le concernant au premier chef.

Pour dire le caractère sensible des différents dossiers qui ne manqueront pas d’atterrir sur son bureau et auxquels il sera difficile de faire face lorsqu’on sait que le football, à l’origine de bien des soucis, reste en tête d’affiche des disciplines à problèmes avec des incidents à répétition mettant en danger l’ordre public. Des incidents dus, pour la plupart à une mauvaise programmation dont la FAF, en raison d’un manque d’autorité flagrant. Une Faf, ce qui ne la sert pas, ménageant le chou et la chèvre. Prise souvent en flagrant délit d’approximation.

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