Il a suffi que la sélection algérienne, version Petkovic, joue trois matchs au stade Nelson-Mandela de Baraki pour que le coach national décide de fuir ce nouveau joyau du football algérien.
Les raisons ne sont pas encore connues, même si certains avancent comme prétexte ‘’l’hostilité’’ du public algérois qui n’a pas digéré la défaite des Verts contre la Guinée lors de leur dernière sortie dans cette enceinte footballistique de la capitale.
Mais ce que nous avons appris auprès de sources proches de la FAF est que cette dernière, sur demande de l’entraîneur national, Vladimir Petkovic, a décidé de délocaliser les prochains matchs des Verts, dont le premier dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2025, contre la Guinée équatoriale, le 5 septembre prochain.
Pour l’heure, on n’a pas encore tranché sur les différentes options qui se présentent sur le bureau du président de la FAF, Walid Sadi, sachant que jusque-là, pas moins de cinq stades algériens sont homologués par la CAF pour accueillir les rencontres internationales.
Parmi ces options, on peut citer celle du du stade Mustapha- Tchaker de Blida qui a été le théâtre de plusieurs exploits des Fennecs, jusqu’à mars 2022 lorsque la bande à l’ex-sélectionneur national, Djamel Belmadi, s’est faite amèrement éliminée par le Cameroun dans les derniers instants du barrage retour des qualifications pour le Mondial-2022 au Qatar.
Cependant, après une visite d’inspection effectuée par la FAF au stade en question, cette option a été écartée.
À l’origine de cette décision, l’état de cette infrastructure, qui n’est pas encore en mesure de recevoir un tel rendez-vous. Selon les mêmes sources, le problème n’a pas trait à la pelouse, qui se trouve dans un bon état, mais des travaux d’aménagement s’imposent au niveau de certains équipements du stade, dont les vestiaires.
Du coup, deux autres options se présentent pour les Verts pour accueillir la Guinée équatoriale, la sélection qui avait mis un terme à 35 matchs sans défaites des Fennecs lors de la CAN-2022.
Il s’agit des villes d’Oran et Annaba, mais c’est sur le stade de cette dernière que la FAF et le sélectionneur Petkovic devraient jeter leur dévolu, surtout que le technicien suisse a bien apprécié la pelouse hybride du stade 19-mai 1956 d’Annaba.