Début ce vendredi des épreuves d’Athlétisme : Les yeux rivés vers Sedjati

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Début ce vendredi des épreuves d’Athlétisme : Les yeux rivés vers Sedjati

Les sportifs d’athlétisme participeront aux Jeux Olympiques 2024 à Paris, avec de grandes ambitions, en présence de champions distingués, tels que Djamel Sedjati, Slimane Moula et Taher Triki, même si les espoirs reposent davantage sur l’enfant de Tiaret, qui a brillé au cours de l’année 2024 en réalisant des chronos impressionnants qui le placent en tête des plus grands favoris pour remporter l’or du 800 mètres.

Mais la tâche ne sera pas facile en présence des champions Kenyans emmenés par Wanyonyi, qui a été battu récemment par Sedjati au meeting de Paris, parvenant même à le doubler au dernier classement de la Diamond League.

D’énormes espoirs sont placés donc sur Sedjati et ses camarades pour obtenir les meilleurs résultats en athlétisme, qui a toujours été la locomotive du sport algérien dans les plus grandes manifestations.

Cette discipline compte d’ailleurs le plus grand nombre de médailles dans l’histoire des participations algériennes aux Jeux olympiques où le sport algérien a réussi à décrocher, jusque-là, 17 médailles au cours des éditions précédentes, dont 5 en or et 4 en argent en plus de 8 médailles de bronze.

Les cinq médailles d’or sont toutes l’œuvre d’athlétisme (4) et de la boxe (1). Hassiba Boulmerka a offert à l’Algérie la première médaille en vermeil en 1992 aux 1 500 mètres de l’édition de Barcelone, avant que Noureddine Morceli ne lui emboîte le pas dans la même spécialité en 1996 à Atlanta (États-Unis). L’Algérie s’est encore distinguée dans la même course (1500 mètres) en décrochant deux médailles d’or grâce à Nouria Benida Merah à Sydney (2000) et Taoufik Makhloufi à Londres 2012.

Le Comité olympique et sportif algérien mise d’ailleurs sur l’athlétisme, afin de renouer le podium, et surmonter la déception du récent échec de Tokyo, où la délégation algérienne est rentrée bredouille d’une participation qualifiée de la pire des participations de notre pays dans la messe sportive planétaire.

L’athlétisme sera, du reste, le sport le plus représenté avec huit champions, ainsi que la lutte, représentée par sept hommes et une femme. Ses compétitions débuteront le 2 août et se poursuivront jusqu’au 11 août, et tous les regards seront tournés vers le champion du monde Djamel Sedjati, qui a réalisé des exploits cette saison dans les 800 mètres, où il a réussi à battre deux records algériens, en plus d’avoir réalisé le meilleur temps mondial de l’année (1.41.46), synonyme aussi de la meilleure performance de sa carrière, jusque-là.

Tout le monde attend que Sedjati décroche l’or à Paris pour sa deuxième participation olympique (il était présent à Tokyo, mais le virus Corona l’a empêché de concourir), vu sa belle forme actuelle, lui qui est devenu le meilleur coureur de l’année aux 800 mètres, tout en détenant aussi le septième temps le plus rapide de l’histoire de la spécialité, sachant qu’il occupe la troisième place au classement mondial.

Cet athlète ne sera toutefois pas le seul sur lesquels reposent les espoirs algériens en terres parisiennes, puisque d’autres coéquipiers vont aborder la compétition avec de grosses ambitions aussi. On pense notamment à Slimani Moula, même si son niveau a quelque peu baissé ces derniers temps, car revenant d’une blessure. Le record personnel de Moula, un spécialiste des 800 mètres aussi, est de 1,43,38, alors que son chrono cette année est de 1.44.55, arrivant à la septième au classement mondial.

De son côté, Mohamed Ali Gouaned (22 ans) signera sa première participation aux Jeux olympiques, une aubaine pour acquérir de l’expérience. Ses meilleures performances, jusque-là, sont l’argent aux Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 et l’argent aux Championnats du monde de la jeunesse de 2021. Son temps personnel dans les 800 mètres est 1.44.37, qui est le même réalisé cette année, alors qu’il pointe à la 29e place à l’échelle mondiale.

Quant au triple saut, l’Algérie sera représentée par Yasser Triki, qui possède un chiffre personnel très acceptable (17,43 m) et se classe 10ème mondial. Certains, dans les milieux sportifs algérien, tablent sur lui pour créer la surprise, après avoir laissé une bonne impression aux JO de Tokyo, lorsqu’il a terminé la compétition au cinquième rang comme meilleure performance algérienne dans cette édition tenue il y a de cela trois années.

Au 110 mètres steeple, Amine Bouanani participera pour la première fois de sa carrière aux Jeux olympiques, lui, qui compte des performances intéressantes aux niveaux régional et continental, comme des médailles d’or aux Jeux africains 2019, au Championnat d’Afrique 2022, aux Jeux de la Solidarité Islamique de 2021, et aux Jeux Arabes de 2023. Il a dans son palmarès aussi des médailles d’argent des jeux méditerranéens de 2022, des Championnats d’Afrique de 2024 et des Jeux africains de 2023. Il s’est aussi classé 12ème aux Championnats du Monde Eugène 2022, et meilleur saut est mesuré 13,37 m, alors que meilleure performance cette année est de 13,45. Bouanani occupe la 36e place au classement mondial.

En revanche, Bilel Tabti, dernier qualifié au rendez-vous de Paris, sera présent au 3.000 mètres steeple, signant pour l’occasion sa troisième participation aux jeux olympique, après Rio et Tokyo. Son record personnel est de 8.20.20, tandis que son meilleur résultat cette année est 8.23.32.

Enfin, l’Algérie sera présente pour la première fois dans les spécialités du lancer du disque et du marteau, par le biais d’ Oussama Khanoussi, qui a battu cette année son record personnel en réalisant 63,90 mètres, lui ayant permis de se hisser à la 30ème place au classement mondial. Quant à Zahra Tatar, son record personnel est de 69,65 mètres, synonyme de son meilleur résultat cette année. Elle occupe la place au niveau mondial.

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