Après la fin des Jeux Paralympiques de Paris : L’heure à la préparation de la relève…

0
Après la fin des Jeux Paralympiques de Paris : L’heure à la préparation de la relève…

Les Jeux Paralympiques, tenus deux semaines durant à Paris, ont baissé rideau, et au terme desquels l’Algérie a pointé à la 25e place, rééditant par là le même scénario des Jeux d’Athènes en 2004, synonymes des deux meilleures performances algériennes dans cette messe planétaire dédiée aux sportifs aux besoins spécifiques, suivie de la 26ème place en 2012, de la 27ème place en 2016, de la 29ème place en 2012, de la 31ème place en 2008, 38ème place en 2000 et 40ème place en 1996), alors qu’en 1992, date de la première participation de l’Algérie dans ces jeux, nos sportifs étaient sortis bredouilles.

En termes de nombre de médailles d’or, nous avons égalé notre meilleure participation à l’édition 2004 avec 6 vermeilles, mais en termes de nombre total de médailles (11), c’est la quatrième plus faible moisson réalisée après les éditions de 1992 (0 médaille), 2000 (3 médailles), et 1996 (7 médailles).

Quant aux meilleures participations en termes du total médailles remportées par l’Algérie, elles remontent aux éditions de 2012 (19 médailles), 2016 (16 médailles), 2008 (15 médailles), 2004 (13 médailles), et 2021 (12 médailles).

Le premier constat fait par les spécialistes fait état d’une baisse en nombre de médailles depuis 2012 (19, puis 16, puis 12, puis 11), ce qui incite à tirer la sonnette d’alarme et surtout chercher à comprendre les raisons ayant entrainé cette régression, pour en tirer les conclusions nécessaires en prévision de la prochaine édition, prévue en 2028 à Los Angeles.

Selon les mêmes avis, le niveau de certains athlètes a sensiblement baissé pour une raison ou une autre. C’est le cas d’Abdellatif Beka, Mohamed Barhal, Kamel Kardjana, Mounia Gacemi, Abdelkrim Karai, et d’autres. Cela est dû avant tout au facteur âge, estime-t-on.

Par exemple, Kardjana a obtenu la quatrième place au lancer du poids, à seulement 10 cm d’écart du médaillé de bronze, qui compte 5 médailles olympiques, dont deux en or décrochées en 2008 et 2012.

Mais quand on compare entre le Chinois qui a gagné l’or et battu le record du monde (23 ans) et notre athlète (43 ans), on se rend compte que l’âge joue un grand rôle. Le facteur âge sera durement ressenti après 4 ans si on continue toujours à miser sur les mêmes noms qui ont l’habitude d’être sacrés.

Les Abdelkader Bouamer, Safia Jalal (41 ans), Nassima Saifi, Linda Hamri (35 ans), Hocine Batir (34 ans) et Iskandar Othmani (32 ans), sont tous aux portes de la retraite.

Une donnée qui devra interpeller les responsables de la Fédération algérienne d’handisport pour préparer dès maintenant la relève en vue de former une nouvelle génération capable de reprendre le flambeau lors des prochaines compétitions paralympiques.

D’ailleurs, l’Algérie est en train de participer avec les mêmes athlètes ou presque dans les jeux paralympiques pour la troisième, quatrième et cinquième édition de rang.

Le point positif est que les pouvoirs publics n’ont pas fait cette fois-ci de distinction en matière de dotations financières reçues par les sportifs valides et leurs collègues aux besoins spécifiques. Cela permet aux médaillés d’or aux jeux paralympiques de percevoir les mêmes primes touchées par les Sedjati, Nemour et Khellif.

Cela devrait les aider à améliorer leurs situations sociales et motiver les autres sportifs de cette couche de la société à redoubler les efforts pour rééditer les mêmes exploits à l’avenir

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici