Le précédent stage de la sélection nationale, au titre de la fenêtre FIFA du mois de septembre et au cours duquel la bande à l’entraîneur Petkovic a réalisé un carton plein pour les deux premières journées des qualifications de la CAN-2025, a permis à certains joueurs de marquer des points à même de leur permettre désormais à aspirer à bousculer la hiérarchie.
C’est le cas pour le néo-international, Mohamed Farsi, qui évolue dans le championnat MLS des USA. Ce latéral droit de 24 ans a de loin réussi son baptême de feu sous le maillot des Verts. Profitant de la non-convocation de Guitoune et le manque de compétition de Youcef Atal, on s’attendait à ce que Farsi soit aligné d’entrée lors du premier match contre la Guinée équatoriale à Oran.
Mais dans cette rencontre, le coach national a préféré reconvertir Mandi en arrière droit, avant d’opter pour Farsi, quelques jours après à l’occasion du match en déplacement face au Libéria.
Et même si ce rendez-vous s’est joué dans des conditions spéciales auxquelles l’ancien joueur de la sélection canadienne de football en salle n’est pas habitué, comme le terrain en pelouse synthétique à la forte chaleur, le joueur a réussi à convaincre en se révélant comme une doublure très valable pour Atal, voire même plus.
Idem pour le latéral gauche, Juan Hadjam, qui a lui aussi profité de la blessure du titulaire habituel au poste en l’occurrence, Rayan Aït Nouri, pour tirer son épingle de jeu jeune défenseur du club suisse de Young Boys a convaincu plus d’un, aussi bien sur le plan défensif qu’offensif, relançant, grâce à ses deux belles copies contre la Guinée équatoriale et le Libéria, la concurrence avec le joueur de Wolverhampton.
Le milieu de terrain Adam Zorgane, qui n’a pas réussi à s’imposer en sélection nationale depuis déjà trois années, a été rappelé cette fois-ci à la rescousse pour remplacer son ancien coéquipier au Paradou AC, Hichem Boudaoui, arrivé au stage en trainant une blessure.
L’enfant de Sétif, aligné d’entrée face au Libéria suite à la blessure de Bennacer, a profité de ces deux défaillances de taille pour marquer lui aussi des points, avec à la clé un très joli but sur le terrain du stade de Monrovia, son tout premier en 13 sélections sous la maillot national. L’attaquant de Rennes, Amin Gouiri, a lui aussi, fait parler de lui dans ce stage de septembre.
Presqu’une année après sa première sélection en équipe nationale, il a enfin confirmé tout le bien qu’on pensait de lui.
Avec ses qualités techniques indéniables, l’attaquant de 24 ans a été l’un des grands gagnants de ce stage de septembre, en inscrivant deux buts, ce qui est le rôle qu’on attend de lui, diront certains, mais il a le mérite d’avoir marqué à chaque fois dans un bon moment du match. D’abord, contre la Guinée équatoriale, lorsqu’il libéra tout un stade qui redoutait une égalisation des Equato-Guinéens qui avaient jeté toute leur énergie dans la bataille.
Mardi passé, il remet ça en montrant la voie à ses coéquipiers en inscrivant ce premier but, avant que l’EN ne déroule après et s’offre un succès confortable. Avec seulement 7 apparitions avec le maillot national, Gouiri totalise déjà 3 buts, soit une moyenne plutôt intéressante. Certes pour arriver à donner le maximum de son talent fou, il lui a fallu une période d’adaptation.
Comme il a entre-temps connu des pépins de santé avec un forfait à la CAN 2023 à cause d’une blessure au genou, sans oublier la mauvaise passe qu’a connue l’EN et le changement d’entraîneur (Petkovic a remplacé Belmadi), il était difficile de le juger avant mais désormais cette étape (adaptation) est derrière, Amine Gouiri a vraisemblablement lancé durant ce stage de septembre son aventure en équipe nationale et semble bien parti pour y marquer son passage.
C’est du moins le sentiment qui prédomine chez les observateurs qui estiment qu’avec lui, l’EN a trouvé le joueur qui manquait en attaque. En plus, on remarque qu’après des débuts mitigés, Gouiri est en train de monter crescendo et c’est tant mieux pour lui et la sélection nationale.
