Sans doute, le milieu offensif algérien Badreddine Bouanani, est retourné à son club, l’OGC Nice avec beaucoup de frustration à l’issue de la précédente fenêtre FIFA au cours de laquelle la sélection nationale a battu son homologue togolaise en aller-retour dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2025 au Maroc.
En effet, le joueur de 19 ans est parmi les rares internationaux algériens qui n’ont pas eu assez de chances en équipe nationale qu’il avait rejoins il y a une année et demie.
La situation de l’ancien capitaine de la sélection de France des moins de 18 ans depuis l’arrivée de Vladimir Petkovic à la tête de la barre technique des Verts en mars dernier reste en bigue.
En effet, convoqué lors des rassemblements de mars et d’octobre, l’ex-joueur de Lille n’a bénéficié d’aucun temps de jeu dans les quatre matchs joués lors des deux stages.
Et si en mars Bouanani n’était pas compétitif avec son club, ce n’est pas le cas pour ce mois ci puisqu’il est arrivé en sélection avec des rencontres dans les jambes. Malgré cela, il n’a pas été inscrit dans la feuille du match d’Annaba, avant qu’il se contente de chauffer le banc lors du match retour à Lomé.
En tout et pour tout, l’étoile montante du club de la Côte d’Azur a comptabilisé, jusque-là, seulement 179 minutes depuis qu’il a rejoint l’équipe en mars 2023, et ce en cinq apparitions, soit une moyenne de 35,8 minutes par match.
Sa dernière apparition sous la tunique verte remonte à octobre 2023, alors que tout le monde pensait à son arrivée en sélection algérienne qu’il allait vite s’imposer et prendre le relais de Riyad Mahrez, qui commençait à perdre énormément de son talent.
Au vu des qualités intrinsèques de Bouanani, les spécialistes sont unanimes à dire qu’il est temps de lui donner plus de chances afin de montrer ce dont il est capable.
Pourtant, le joueur, dont le père est natif de Tlemcen, a choisi tôt la sélection de son pays d’origine, alors qu’il était considéré en France comme l’une des futures stars des Bleus.
Malgré cela, il a été convaincu par le projet sportif que lui avait présenté l’ancien sélectionneur national, Djamel Belmadi, consentant rapidement à changer sa nationalité sportive.
Avec les piètres prestations qu’est en train de rendre Mahrez, aussi bien en club qu’en sélection, il serait préférable de lancer dans le bain les joueurs qui prétendent lu succéder sur l’aile droite algérienne, à l’image de Bouanani, Belloumi et Hadj Moussa, pour ne citer que ceux-là.
