Comité exécutif de la CAF : Lekjaâ manœuvre pour barrer la route à Sadi

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Comité exécutif de la CAF : Lekjaâ manœuvre pour barrer la route à Sadi

La bataille autour du siège du Bureau exécutif de la CAF pour la région de l’Union nord-africaine est marquée par un travail de coulisses inédit, contrairement à ce qui avait été le cas lors des précédentes élections, en attendant le jour ‘’J’’ programmé pour le 12 mars 2025, date retenue pour le déroulement, au Caire, de l’assemblée générale élective de la première instance footballistique continentale.

Et comme tout le monde le sait, l’Algérie, et depuis le départ de Mohamed Raouraoua du cercle décisionnel au niveau de la CAF, n’a plus été représentée au sein de cette instance, en dépit du passage de pas moins de trois présidents à la tête de la FAF, à savoir Kheireddine Zetchi et Djahid Zfizef et Charaf Eddine Amara.

Raison pour laquelle l’actuel président de la structure fédérale algérienne, Walid Sadi, fait du retour du football algérien au bureau exécutif de la CAF une ‘’obsession’’, même si la mission s’annonce d’ores et déjà très délicate, surtout connaissant l’influence du Marocain Faouzi Lekjaâ au sein de la CAF et ses coups bas à répétition à l’encontre du football national.

Si la mission de Lakjaâ visant à fermer la voie à la présence algérienne au sein du bureau exécutif de la CAF était « facile » lors des dernières années, les choses ont changé depuis que Walid Sadi a accédé à la présidence de la CAF, en raison des ambitions de ce dernier et sa nette détermination à atteindre son objectif, ce qui a irrité le dirigeant marocain, qui tient à cacher son jeu concernant sa prochaine candidature au bureau exécutif de la CAF ou celui de la FIFA.

Il ressort d’ailleurs, en se référant aux coulisses du précédent congrès de la CAF, tenu mardi dernier à Addis-Abeba, que Lakjaâ souhaite pousser l’Egyptien Hani Abou Rida dans la course à la présidence de la CAF pour se débarrasser de Patrice Motsepe (l’actuel président de la CAF) en réaction aux positions de son pays (l’Afrique du Sud) sur la cause palestinienne, et bien sûr en guise de service rendu à l’allié du ‘’Makhzen’’, l’entité sioniste, que l’Afrique du Sud a traîné devant la Cour internationale de Justice pour la guerre d’extermination qu’elle mène contre le peuple palestinien.

Dans le même temps, le dirigeant marocain pourrait bien sacrifier une éventuelle intronisation au sein du bureau exécutif de la FIFA pour postuler à celui de la CAF, histoire de barrer la route à Sadi.

Il faut dire que compte tenu du flou qui précède le 12 novembre prochain, date limite pour le dépôt des candidatures, et de l’inéligibilité de la Tunisie au bureau exécutif de la CAF vu que sa fédération est sans président élu, et la Libye qui est hors course car son représentant, Abdelhakim Al-Shalmani, occupe actuellement l’un des deux sièges du football nord africain au sein du bureau exécutif de la CAF, ‘’l’alliance » Abou Rida Lakjaâ n’a pas encore livré tous ses secrets.

Et même si Lekjâa choisissait de prendre le risque de postuler au bureau exécutif de la CAF au lieu de celui de la FIFA dans le but de barrer la route à l’Algérien Walid Sadi, cela ne lui garantit pas nécessairement la victoire, puisque le représentant algérien entretient à son tour des « relations» tout aussi fortes avec ses homologues des fédérations africaines, ce qui rendrait la bataille entre les deux hommes ouverte à toutes les probabilités.

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