L’international algérien, Ahmed Touba, défenseur du club belge de Malines, a accordé une interview à la chaîne RTBF, dans laquelle il a évoqué le brûlant dossier des joueurs binationaux.
Le défenseur central a adressé un message direct aux joueurs binationaux, révélant le moyen qui leur permet de prendre une décision définitive quant à la sélection qu’ils représenteront au final, après de longues tergiversations.
Avant de délivrer ce message, Touba a évoqué les pressions et les problèmes auxquels sont confrontés les joueurs binationaux pour faire un choix définitif concernant leur parcours international. Faisant allusion à leurs possibilités de représenter plusieurs sélections, notamment celle de leur pays d’origine ou du pays de naissance, Touba a déclaré : « La situation des joueurs binationaux est complexe, beaucoup de gens ne la comprennent pas. »
Et de poursuivre : « Par exemple, je possède trois passeports : algérien, belge et français.. Je suis né en France, j’ai grandi en Belgique et j’ai des origines algériennes. J’ai été élevé selon les traditions algériennes et je passais régulièrement mes vacances d’été dans ma ville natale. »
Ahmed Touba a expliqué qu’il comprenait parfois la colère des gens vis-à-vis des choix des joueurs binationaux, indiquant que certains les perçoivent parfois comme des traîtres. Le défenseur du club de Malines estime que la question est bien plus complexe que ce que beaucoup pensent, car, au final, le joueur écoute son cœur et choisit pour quelle sélection il souhaite jouer.
Touba a, en outre, affirmé avoir choisi l’Algérie par conviction, en déclarant : « Il est vrai que la douleur de ne pas avoir participé à la dernière Coupe du Monde était grande, surtout à cause de la manière dont nous avons perdu contre le Cameroun. Mais je suis heureux avec l’Algérie, et en même temps, je ne renie pas ce que la Belgique m’a apporté. »
Le joueur algérien a conclu en disant qu’il ne blâme aucun joueur qui fait un choix en fonction de sa carrière professionnelle, ajoutant que les supporters en colère ne peuvent pas toujours comprendre les complexités du monde du football professionnel.
