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USM Alger : Toujours pas d’entraîneur

par Abderrahmane B.
USM Alger : Toujours pas d'entraîneur

Alors que la nouvelle saison de Ligue 1 approche à grands pas, l’USM Alger se retrouve dans une impasse. Le club de Soustara, en pleine préparation estivale, n’a toujours pas désigné d’entraîneur principal, un retard inquiétant qui commence à faire grincer des dents dans les coulisses.

À moins de quatre semaines du coup d’envoi de la saison 2025-2026, l’USMA n’a toujours pas officialisé le nom de son futur entraîneur. Depuis le début du stage d’intersaison, c’est le préparateur physique Modjahed Belaïd qui assure l’intérim.

Bien qu’il se soit acquitté de sa mission avec sérieux, en instaurant un programme de travail adapté, cette situation provisoire ne saurait perdurer plus longtemps.

Les joueurs poursuivent les entraînements sans réelle vision technique, tandis que les adversaires directs peaufinent déjà leurs systèmes de jeu.

La désignation du nouvel entraîneur est aujourd’hui le dossier brûlant sur la table de Saïd Allik. Le directeur général du club rouge et noir a multiplié les contacts ces dernières semaines, dans le but de trouver un technicien capable de relancer l’USMA.

L’objectif est clair : redorer le blason du club, aussi bien sur le plan local qu’en Afrique, où les Usmistes ont longtemps été une valeur sûre. Parmi les noms cochés sur les tablettes d’Allik, celui du Sud-Africain Pitso Mosimane revenait avec insistance.

Vainqueur de la Ligue des champions africaine avec Al-Ahly et ancien entraîneur des Mamelodi Sundowns, Mosimane aurait pu incarner le renouveau tant attendu à Alger. Toutefois, ses exigences financières — estimées à plus de 80 000 euros par mois — ont refroidi les ardeurs du club. Un montant jugé excessif dans le contexte économique actuel, surtout pour une équipe en quête de stabilité structurelle et financière.

Une option locale crédible : Madoui en embuscade
Devant la complexité du dossier Mosimane, les regards se tournent désormais vers une alternative locale. Selon des sources concordantes, Saïd Allik suit de près le profil de Kheireddine Madoui. Libre de tout engagement, l’ancien coach du CSC présente des atouts indéniables : une solide expérience sur la scène continentale, une rigueur tactique reconnue et une connaissance pointue du championnat algérien. Passé par L’Étoile du Sahel (Tunisie) et l’ES Sétif, Madoui pourrait représenter un choix stratégique pour un club qui souhaite rapidement retrouver le haut du classement. Jusqu’ici, aucun contact officiel n’a été établi entre les deux parties. Il ne s’agirait, selon nos informations, que d’un intérêt manifesté en interne. Toutefois, l’option semble séduire certains membres du staff dirigeant, qui plaident pour une solution nationale, plus réaliste et moins onéreuse.

Cette absence prolongée d’un entraîneur principal commence à inquiéter les supporters. Le groupe travaille, certes, mais sans direction claire. La préparation physique ne peut suffire à combler les lacunes tactiques et mentales d’un collectif qui a connu plusieurs départs cet été.

Pire, cette situation risque d’installer un climat d’incertitude au sein du vestiaire. La pression monte donc sur les épaules de la direction, sommée de trancher rapidement. Les semaines passent, et avec elles, les opportunités de recrutement s’amenuisent. L’USMA, institution du football algérien, ne peut se permettre d’aborder la saison sans chef à bord.

Le temps presse, et la question demeure entière : qui sera l’homme providentiel capable de guider l’USMA vers un nouveau cycle de réussite ?

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