Décidemment, l’entraîneur national Rabah Madjer n’est pas du tout prêt à s’avouer vaincu. Il continue à croire dur comme fer à son travail avec le « Club Algérie » depuis qu’il a été désigné à la tête de la barre technique en octobre de l’année précédente.
Pourtant, après 9 mois de boulot, ni les résultats techniques, ni la manière de jouer des Verts ne plaident à sa faveur.
Ce n’est certainement les victoires obtenues contre la Centrafrique, la Tanzanie ou le Rwanda avec l’équipe locale qui vont suffire à l’ancienne gloire du football algérien pour sauver sa peau.
En tout cas, l’heure de vérité approche pour Madjer, puisque c’est dimanche prochain que le bureau fédéral va se réunir pour trancher sur l’avenir de Madjer à la tête de la barre technique de l’équipe nationale.
Avant ce rendez-vous, l’homme reste serein, au moment où tous les indices le donnent sur le point d’être évincé de son poste. On est même allés jusqu’à annoncer des réunions qui auraient opposé le coach avec le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, pour trouver une solution à même de permettre la résolution à l’amiable du contrat de l’ancien champion d’Europe avec le FC Porto, mais en vain.
Pourtant, Madjer va vite démentir ces ‘’rumeurs’’, affirmant au passage qu’il n’a jamais été contacté ni par le boss de la FAF, qui vient de rentrer de Russie, ni par un autre membre du bureau fédéral.
Dans la foulée, le sélectionneur national, qui risque de connaitre tout simplement son troisième limogeage de la barre technique algérienne chose qui n’est jamais arrivée à un autre coach des Verts, précise à qui voudrait l’entendre que l’argent est de loin son dernier souci.
Une manière pour lui de démentir aussi les informations rapportées par la presse comme quoi il exige d’être indemnisé jusqu’à la fin de son contrat pour partir. Ces précisions risquent toutefois de ne pas changer le sort du capitaine de la sélection algérienne lorsque cette dernière s’est adjugée le trophée de la coupe d’Afrique de 1990 à Alger.
En effet, du côté de la FAF, l’on veut toujours assurer une sortie avec les honneurs pour Madjer, qui reste quand même une icône du sport algérien.
A cet effet, on a appris que l’instance fédérale envisage de proposer à l’homme la présidence de la commission de candidature de l’Algérie pour l’organisation du CHAN-2022 que le pays espère accueillir.