Équipe nationale : Le sort de Madjer scellé dimanche

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Tous les regards seront braqués dimanche vers le centre technique de Sidi Moussa qui abritera une réunion ordinaire du bureau fédéral, mais particulière pour l’avenir de la sélection algérienne.

En effet, le président Kheïreddine Zetchi et ses assistants devraient tout simplement trancher sur l’avenir du sélectionneur national, Rabah Madjer. Celui-ci, désigné dans son poste en octobre passé en remplacement de l’Espagnol Lucas Alcaraz, ne fait désormais plus l’unanimité aussi bien au sein de l’équipe dirigeante du sport roi dans le pays que la vox populi.

Pis, tout le monde revendique aujourd’hui son limogeage après les résultats très timides enregistrés par sa bande au cours des derniers matchs amicaux joués (il reste sur quatre défaites de rang).

Même le ministre de la Jeunesse et des Sports avait appelé, avec des termes à peines voilés, à un changement de la barre technique des Verts, estimant que la FAF était censée réparer ses erreurs commises et ayant conduit à cette situation peu reluisante de l’équipe nationale qui ne cesse de manger de son pain noir.

Tout cela a fini par convaincre Zetchi de la nécessité d’engager un nouvel entraîneur en prévision des prochaines échéances, en particulier la reprise des éliminatoires de la CAN-2019 en septembre prochain.

Toutefois, il s’avère que sa mission s’annonce très difficile, dans la mesure où l’intéressé, c’est- à-dire Madjer, refuse tout simplement d’abdiquer. L’homme ne cesse de réitérer d’ailleurs son refus catégorique de démissionner.

Il persiste et signe qu’il était injuste de le juger après de simples matchs amicaux, soutenant au passage avoir réussi de belles choses jusquelà. Cette position a conduit à un bras de fer qui ne dit pas son nom entre Zetchi et Madjer.

Le premier, dont la nomination de Madjer aurait été imposé d’en haut, ne souhaiterait pas que l’ancienne star des Verts sorte par la petite porte, au moment où le concerné n’est pas du tout disposé à un divorce à l’amiable, même s’il vient de préciser que cette attitude n’est guère motivée par une quelconque intention de sa part de pousser la FAF à le limoger pour pouvoir bénéficier de la totalité des indemnités stipulées dans le contrat le liant avec la première structure footballistique nationale.

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