Ce n’est un secret pour personne. Le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, fait de l’engagement du technicien français, Hervé Renard, une priorité.
Il le préfère même à Vahid Halilhodzic et Cristian Gourcuff, soit les deux autres noms retenus sur la short-liste du patron du football algérien. Néanmoins, le désir de Zetchi de s’offrir les services de Renard, qui avait déjà eu une expérience en Algérie lorsqu’il avait entrainé l’USMA en 2010-2011, ne sera pas du tout facile à matérialiser.
Il fait déjà face à un obstacle de taille, étant donné que l’ancien coach de la Côte d’Ivoire et la Zambie, avec lesquelles il a remporté une coupe d’Afrique dans chacun de ses passages dans les deux pays, est encore lié avec la Fédération marocaine pour un contrat jusqu’en 2022.
Du coup, et même si Renard a laissé la porte ouverte quant à un éventuel engagement avec l’Algérie, il appartient à la FAF de casser sa tirelire pour espérer recruter le coach français.
Cela passe évidemment par la résiliation de son contrat, une opération qui coûtera tout simplement 68 milliards de centimes, comme stipulé dans le contrat de Renard, et ce sans parler du salaire mensuel que la FAF devra accorder à l’intéressé, dont la cote à grimpé depuis quelque temps, c’est-à-dire depuis qu’il a réussi à mener la Zambie et la Côte d’Ivoire à monter sur la première manche du podium continental.
Rien que pour cela, les partisans de l’option Renard au sein du bureau fédéral, à leur tête le président de la FAF, se retrouvent désormais contrariés.
Ils n’est pas à écarter d’ailleurs de les voir abandonner cette piste, surtout que l’instance fédérale est en train de perdre de grosses sommes d’argent sur sa barre technique maintenant qu’il y une forte probabilité de perdre son affaire avec l’ex-sélectionneur national, l’Espagnol, Lucas Alcaraz, au niveau de la FIFA, alors que Rabah Madjer réclame à son tour la totalité de ses indemnités pour résilier son contrat avec la FAF.
Face à cette situation, Zetchi se serait rendu compte qu’il serait meilleur pour lui de miser sur Halilhodzic, qui est libre de tout engagement après la résiliation de son contrat avec la sélection japonaise.