Au moment où le père de Youcef Belaili, qui fait office également de son agent, se dit optimiste quant à l’issue du litige qui oppose son fils à son club saoudien, Al Ahly, et qui devrait être traité dans les prochaines semaines par la FIFA, certaines sources très au fait du dossier estiment déjà que le natif d’Oran est tout simplement en position de faiblesse.
à présent, la direction de la formation saoudienne, confortée par des pièces à convictions qui font renverser la balance à sa faveur, refuse désormais tout règlement à l’amiable de cette affaire. Voilà qui constitue ainsi une nouvelle et énième galère pour le talentueux international algérien, grand absent lors du premier stage de l’année 2020 de l’EN.
Un triste sort aussi pour lui après avoir réussi un grand retour sur la scène internationale, suite à une suspension de deux années pour dopage. Le prodige oranais, est en train tout simplement de revenir à la case départ, en retombant dans ses anciens travers.
Pour d’aucuns, Belaïli est victime encore de son entourage, en premier lieu, de son père, trop gourmand et insatiable. Ce dernier considère son fils comme une machine à sous, un fonds de commerce.
Après avoir envoyé son prodige en Arabie Saoudite pour des raisons purement financières, il l’aurait privé, avant la fermeture du mercato en France d’un contrat à Saint Etienne, car l’offre des dirigeants stéphanois était inférieure à ses attentes, oubliant que son poulain est resté inactif durant plusieurs mois, à cause de son conflit avec les dirigeants d’Al-Ahly de Djeddah, qui ne lui ont pas versé ses salaires.
À présent, la direction d’Al-Ahli réclame pas moins de 2 millions d’euros pour sa libération, en plus d’indemnités pour tout le préjudice moral qu’il lui a causé, notamment lorsqu’elle l’avait affrété un avion spécial pour rentrer en Arabie saoudite, mais en vain.
Agacé par cette inquiétante situation, le sélectionneur national, Djamel Belmadi, a pointé du doigt l’entourage du joueur qu’il avait aidé à relancer sa carrière. Une carrière chaotique stoppée, à nouveau, faute d’un bon agent ou manager. Une chose est certaine, l’ancienne vedette de l’EST va rater le prochain stage de l’EN et les deux derniers matches internationaux de l’année contre le Zimbabwe. En somme, le joueur de 28 ans ne finit pas de manger son pain noir et de galérer.