La Fédération Algérienne de Football (FAF) tiendra demain samedi son Assemblée Générale Extraordinaire avec comme ordre du jour, l’approbation des modifications dont ont fait l’objet les statuts de cette première instance footballistique en Algérie, modification qui devaient être présentées depuis le règne du l’ancien président de la FAF, Kheireddine Zetchi.
D’ailleurs, le report à répétition de cette démarche, qui vise à mettre les statuts de la FAF en conformité avec les recommandations de la FIFA, a failli coûter cher au football algérien resté exposé aux sanctions de l’instance mondiale pendant de longues années.
Ces modifications, élaborées en collaboration avec le ministère des Sports et en conformité avec les recommandations de la FIFA, touchent divers aspects de la gestion fédérale.
Ainsi, pour briguer la présidence de la FAF, les candidats devront désormais justifier d’une expérience préalable en tant que membre du bureau fédéral. Cette exigence vise à garantir une meilleure connaissance des rouages de la fédération et à assurer une continuité dans la gestion.
il s’agit là d’une modification qui est en train de faire couler beaucoup d’encre, étant donné que pour beaucoup, il s’agit d’une manière d’exclure plusieurs potentiels candidats, ce qui est tout simplement contraire aux valeurs de la démocratie devant prévaloir au sein de l’instance chargée de la gestion du sport roi dans le pays.
En outre, et afin d’encourager le renouvellement et d’éviter les situations de longévité excessive, le nombre de mandats est désormais limité à trois pour le président et les membres du bureau fédéral.
Cette mesure vise à dynamiser la gouvernance et à favoriser l’émergence de nouvelles idées, selon les concepteurs des nouveaux textes Un niveau universitaire devient aussi obligatoire pour intégrer l’état-major de la FAF. Cette exigence vise à professionnaliser la gestion de la fédération et à attirer des profils qualifiés, capables de répondre aux défis contemporains du football.
Par ailleurs, les associations d’entraîneurs, de joueurs et d’arbitres seront désormais intégrées à l’Assemblée Générale de la FAF. Chacune de ses associations aura toutefois un seul représentant au sein de l’AG. A travers cette nouveauté, l’on cherche à renforcer la représentativité et à assurer une prise en compte plus large des intérêts de tous les acteurs du football algérien.
Les membres de la FAF seront désormais des entités juridiques, excluant les anciens présidents. Cette évolution vise à moderniser la structure de la fédération et à clarifier les responsabilités au sein de l’organisation.
Quant aux commissions électorales, d’audit et de conformité, elles seront renforcées pour garantir une plus grande transparence et indépendance dans les processus décisionnels. Ces commissions auront pour mission de veiller au respect des normes et de prévenir tout conflit d’intérêt.
De son côté, la commission fédérale d’arbitrage sera désormais composée uniquement d’anciens arbitres internationaux. Cette mesure a pour but de valoriser l’expertise des anciens arbitres et à garantir une meilleure gestion de l’arbitrage au sein du football algérien.
Une commission unique sera désormais chargée des questions disciplinaires et éthiques. Cette fusion vise à simplifier les procédures et à assurer une cohérence dans le traitement des infractions.
Aussi, les membres de l’AG voteront pour qu’un minimum de trois femmes soit requis au sein de la commission du football féminin. Cette initiative vise à promouvoir et à encourager la participation des femmes dans les instances dirigeantes du football algérien.