L’équipe nationale et son homologue Tunisienne se sont quittées sur un match nul, 1 but partout, à l’issue d’une rencontre amicale disputée mardi-soir au stade du 19-Mai 1956 d’Annaba, plein comme un œuf.
C’est le capitaine Riyad Mahrez qui a inscrit le but algérien, en transformant un penalty sifflé à la 38’ par l’arbitre mauritanien Abdelaziz Bouh, à la suite d’une main d’un défenseur tunisien dans la surface de réparation. Un but qui répond à l’ouverture du score par les Aigles de Carthage, grâce à une tête lobée de Talbi sur corner.
Les algériens, portés par un public totalement acquis à leur cause, tentèrent, dès le coup d’envoi, d’imprimer un rythme élevé à la rencontre en occupant intelligemment le milieu de terrain dès le début du match, et en exerçant un pressing haut, mais sans se montrer réellement dangereux.
A l’inverse, les tunisiens, profitent des approximations d’Aïssa Mandi et de ses co-équipiers pour déclencher des contres rapides qui mettent à mal l’arrière garde des Fennecs. Plus précis, les camarades d’Hannibal Medjbri furent d’ailleurs à deux doigts d’ouvrir le score en début de rencontre.
L’équipe tunisienne finira par trouver le chemin des filets, à la suite d’une de leurs nombreuses contre-attaques sur le flanc droit, C’est ainsi que sur leur troisième corner, les camarades de Laïdouni ouvrent le score par leur capitaine Talbi qui s’élèvera plus haut que tout le monde pour placer une tête qui lobe le gardien Zeghba et le milieu de terrain Zerrouki (13’). Piqués au vif, les algériens réagissent et multiplient les offensives mais sans se créer de véritables occasions de but. Il fallut attendre la 38’ pour voir Riyad Mahrez alerter Islam Slimani qui se fait chiper le ballon de la main par le défenseur Valéry.
Sans hésiter, le referee désigne le point de penalty. Un coup de pied de réparation que le capitaine des verts transforme sans trembler (38’). Un quart d’heure après la reprise, le coach algérien Djamel Belmadi opère deux changements en faisant entrer Baghdad Bounedjah et Houssem Aouar à la place, respectivement, d’Islam Slimani et de Ramiz Zerrouki, dans l’espoir de dynamiser l’attaque algérienne.
Malgré deux ou trois coups de boutoir, notamment par Bounedjah, le gardien tunisien, mis à part sur un tir soudain de Farès Chaïbi, difficilement détourné, ne sera pas vraiment inquiété, surtout que les centres rentrants de Mahrez, du pied gauche, sont toujours trop fuyants. Les entrées de Mehdi Leris, Himad Abdelli et Mohamed-Amine Amoura n’apporteront pas de changement notable, malgré beaucoup de bonne volonté, même si Mahrez verra un des tirs dont il a le secret ricocher sur l’extérieur de la base du poteau droit du gardien tunisien.
Les algériens monopolisent le ballon dans les dernières minutes mais ne parviendront pas à prendre à défaut la défense tunisienne, et sur ce score de parité d’un but partout que l’arbitre mauritanien Abdelaziz Bouh sifflera la fin du match.