À 72 heures de la première sortie de la sélection nationale dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de 2022 au Qatar, la pelouse du la citadelle des Verts, à savoir, le stade Mustapha-Tchaker, n’est pas dans un état satisfaisant.
C’est du moins, l’impression qu’a faite l’entraîneur national, Djamel Belmadi, lui-même après avoir effectué une visite d’inspection dans les lieux au lendemain de son arrivée à Alger.
Selon nos informations, le coach national n’a pas caché sa déception, voire sa colère, en constatant que le rectangle vert du stade du Chahid Tchaker, a fini par ‘’succomber’’ à la chaleur suffocante ayant régné dans la région tout au long de cet été. Un état de fait ayant poussé le patron technique des Fennecs à monter au créneau, exigeant des responsables du stade de faire le nécessaire pour remettre l’herbe dans son meilleur état.
Du coup, c’est une véritable course contre la montre qui vient d’être enclenchée par le personnel concerné par l’entretien de la pelouse du stade de Blida, même si les spécialistes écartent l’éventualité de voir les choses rentrer dans l’ordre d’ici au match de ce jeudi.
Voilà qui risque de courroucer davantage l’entraineur national qui avait déjà manifesté toute sa déception quant à l’état défectueux des pelouses des différents stades du pays. Il se trouve que même le grand stade de la capitale, à savoir le stade du 5-Juillet, n’est pas mieux nanti.
Sa pelouse, qu’on avait qualifiée de la meilleure en Algérie, a pris un sérieux coup après avoir abrité en juillet dernier la cérémonie d’ouverture des jeux de la jeunesse. D’ailleurs, des travaux portant sur la régénération de l’herbe de ce stade viennent d’être lancés par la direction du complexe olympique Mohamed-Boudiaf.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la pelouse du nouveau stade d’Oran, classée pourtant 5 étoiles par une instance spécialisée mondiale, n’a pas résisté l’espace de la seule rencontre qu’elle a accueillie en juin dernier entre la sélection algérienne des joueurs locaux et son homologue du Libéria.
La dégradation de l’état de la pelouse a poussé du reste les responsables de l’entreprise réalisatrice à lancer des travaux de régénération aussi, sachant que cette pelouse a coûté pas moins de 17 milliards de centimes.
Pour revenir au match Algérie-Djibouti, il y a lieu de souligner que la demande de la FAF adressée à la CAF pour obtenir l’autorisation de permettre à 5.000 supporters d’assister à la rencontre a reçu une réponse défavorable, au grand dam des fans algériens.
