Alors que le président de la FAF l’a promis pour la saison prochaine : L’utilisation de la VAR en championnat reléguée aux calendes grecques

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Alors que le président de la FAF l’a promis pour la saison prochaine : L’utilisation du VAR en championnat reléguée aux calendes grecques

Alors qu’il était prévu que la Fédération algérienne de football lance, dès la saison prochaine, la technique du VAR, tout indique que l’opération sera reportée aux calendes grecques.

La preuve, aucun appel d’offre n’a été lancé de la part de la première structure footballistique nationale à l’effet d’acquérir le matériel nécessaire, comme annoncé par le président de la FAF, Walid Sadi, lui-même, il y a de cela quelques mois.

Si cela venait à être confirmé, ce serait tout simplement un coup préjudiciable pour la FAF et son président qui entend briguer un nouveau mandat à l’issue du mandat olympique actuel qui a connu le défilé de trois présidents à la tête de cette structure, qui continue de broyer du noir.

Il se trouve que le championnat de l’élite algérienne risque de se retrouver le seul parmi ceux du Nord africain à ne pas user de cette technique, après que les pays voisins l’ont déjà adopté, dont le dernier en date la Mauritanie.

En effet, la Fédération de ce pays s’apprête à lancer le VAR dès la saison à venir (2024-2025), emboitant le pas à ses homologues de l’Égypte, Tunisie, Libye et Maroc.

Cependant, certaines sources affirment que l’entreprise publique télévision nationale, propriétaire des droits de retransmission télévisée du championnat de la Ligue 1, serait derrière le retard accusé dans l’utilisation du VAR, car elle n’est pas en mesure d’assurer la retransmission télévisée de tous les matchs et ne dispose pas du potentiel nécessaire et les équipements requis pour la technologie VAR.

A cela, il faudra rajouter aussi un autre obstacle de taille, à savoir les difficultés que devraient rencontrer les équipes techniques de cette entreprise pour assurer une couverture aux normes exigées par le VAR dans un bon nombre de stades qui accueillent les rencontres du championnat du premier palier.

Dès lors, la question qui mérite d’être posée est la suivante : pourquoi a-t-on construit des nouveaux stades ? N’est-ce pas pour le développement du football ? Ce processus nécessite d’être accompagné par une transmission télévisée à la hauteur des rencontres de notre championnat à même de véhiculer une bonne image de l’Algérie, estiment les observateurs.

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