Le jeune ailier de Feyenoord, Anis Hadj Moussa, incarne l’avenir du football algérien. Dans une interview exclusive avec SamFootX, il partage ses émotions, ses ambitions et ses rêves, tout en revenant sur les moments forts de sa carrière, notamment en équipe nationale et en club. Une interview qui éclaire les aspirations d’une nouvelle pépite du football algérien.
Pour Anis Hadj Moussa, porter le maillot des Fennecs est bien plus qu’une simple fierté. C’est un honneur qui se concrétise dès l’écoute de l’hymne national.
« L’hymne national, c’est la plus belle sensation que j’ai ressentie », confie-t-il, visiblement ému. Un moment unique qu’il décrit comme indescriptible, et qui l’a marqué à jamais. Ce témoignage montre toute la profondeur de son attachement à l’Algérie et son amour pour son pays, des valeurs qu’il tient à incarner sur le terrain.
Arrivé en équipe nationale il y a peu, Hadj Moussa a su trouver sa place au sein d’un groupe solidaire, où l’entraide et les conseils des joueurs expérimentés sont essentiels. Il évoque l’accueil des cadres comme Mandi, Bentaleb, et Mahrez, qu’il considère comme des mentors. « Les anciens nous ont bien accueillis et donnent beaucoup de conseils », souligne-t-il. Cet esprit d’équipe et de partage est un atout précieux pour un jeune talent en pleine ascension.
« A la Coupe du Monde, j’aimerais tomber contre la France »
En matière de confrontations, Hadj Moussa avoue son admiration pour certaines équipes, notamment le Sénégal, l’un des adversaires qu’il redoute le plus.
« L’équipe que je crains le plus, c’est le Sénégal », révèle-t-il, ajoutant qu’il a beaucoup d’amis sénégalais. Toutefois, si l’Algérie parvient à se qualifier pour la Coupe du Monde, c’est un duel particulier qu’il espère : « A la Coupe du Monde, j’aimerais tomber contre la France ». Ce match, chargé d’histoire et d’émotions, est pour lui un objectif de grande envergure.
Si beaucoup de joueurs collectionnent les maillots d’adversaires prestigieux, Hadj Moussa a un rêve bien précis : obtenir celui de Lionel Messi.
« Le seul joueur de qui j’aimerais prendre le maillot, c’est Messi, ensuite je l’accroche au plafond de ma chambre », dit-il avec enthousiasme. Ce geste symbolique témoigne de son admiration pour la légende argentine et de son désir d’un jour croiser son idole sur le terrain.
Le chemin d’Anis Hadj Moussa n’a pas été facile. Après une période difficile suite à son départ du RC Lens, le jeune joueur a dû faire face aux doutes et aux critiques. Mais dans ces moments de creux, il a trouvé le soutien de sa famille et de quelques amis proches. « Quand j’ai eu ma période de creux après Lens, il n’y avait que ma famille et 2, 3 amis qui étaient là pour moi », se souvient-il. Cette épreuve l’a forgé et l’a rendu encore plus déterminé à réussir.
Aujourd’hui, avec Feyenoord et en équipe nationale, Hadj Moussa ne se fixe aucune limite. « Gagner en temps de jeu, marquer, faire plaisir aux supporters, gagner des titres et remporter des matchs avec la manière », tels sont ses objectifs avec les Fennecs.
Une ambition sans faille pour un joueur qui souhaite s’imposer comme l’un des leaders de l’équipe nationale dans les années à venir. Avec une telle mentalité et un talent indéniable, Anis Hadj Moussa s’affirme comme l’un des grands espoirs du football algérien.
Sa progression rapide avec Feyenoord et son impact en sélection laissent entrevoir un avenir radieux pour le jeune ailier. Les supporters algériens peuvent nourrir de grands espoirs pour les compétitions à venir, avec la certitude de voir leur nouvelle pépite briller sur la scène internationale.