Héros des Jeux Paralympiques de Paris 2024, le sprinteur algérien Skander Djamil Athmani, double médaillé d’or, voit désormais gros. Il ne veut pas se contenter de ces exploits, puisqu’il affiche de grandes ambitions pour battre des records de ses deux spécialités, c’est-à-dire les 100 et 400 mètres.
‘’À chaque résultat obtenu, c’est une nouvelle base pour un nouvel objectif. Je préfère avancer année après année, tant que la santé suit et que je me sens bien. Nous avons toujours pour objectifs des records olympiques, paralympiques, et mondiaux. Nous travaillons dur là-dessus et j’espère bien réaliser ces deux records d’ici l’année prochaine’’, déclare-t-il.
Revenant sur le rendezvous planétaire du mois d’août dernier, l’athlète algérien s’est dit fier de ses exploits, tout en exprimant sa reconnaissance envers le soutien indéfectible de ses compatriotes.
‘’Les Algériens m’ont vraiment soutenu, avec leur présence lors des stages, leurs applaudissements, et leurs messages sur les réseaux sociaux. Le peuple attendait ces médailles, et Alhamdoulilah, j’ai pu hisser notre drapeau, qui mérite d’être élevé très haut ici à Paris. Je l’ai hissé deux fois, et nous avons entendu l’hymne national à deux reprises. Je sais que les Algériens étaient très heureux de cet exploit’’, s’est-il réjoui.
La performance de l’Algérie aux JP-2024 a égalé en médailles d’or celle enregistrée lors des Jeux d’Athènes en 2004. Athmani Skander Djamil (100m et 400m/T13), Safia Djelal (poids/F57), Nassima Saïfi (disque/F57), Abdelkader Boualem en judo (- 60kg,/J1) et Brahim Guendouz (para-canoë au 200m (KL3), sont les médaillés d’or.
« Sincèrement, je m’attendais à plus de médailles d’or, car certains de nos athlètes ont raté des médailles assurées, peut-être pour manque d’expérience ou par malchance, mais ils ne sont pas à blâmer dans un rendez-vous très relevé », a confié récemment le président de la Fédération algérienne d’handisport Sid Ahmed Elasri, lorsqu’il a dressé, lors d’une conférence de presse à Alger, le bilan de la participation algérienne dans les JP de la capitale française.
Pour le chef de mission, de toutes les médailles d’or remportées, celles de Abdelkader Bouamer en para-judo et Brahim Guendouz étaient une surprise pour toute la délégation. « Vraiment, les vermeils de ces deux athlètes ont une saveur particulière. Bouamer a réussi en l’espace d’une année à s’imposer et montrer un potentiel énorme face à des adversaires plus expérimentés », a-t-il souligné.