Le secrétaire général du Comité olympique algérien et chef de la délégation algérienne aux Jeux olympiques de Paris 2024, Kheir Eddine Berbari, a qualifié d' »historique » le bilan de l’Algérie à l’édition olympique abritée par la capitale française.
Il étaye ses dires par la moisson des athlètes algériens qui égale en termes de médailles, le meilleur total réalisé dans l’histoire de la participation algérienne dans la messe sportive planétaire, soit lors des jeux d’Atlanta (Etats Unis) de 1996.
Barbari a posté sur son compte Facebook officiel : « Écrivez, histoire, Djamel Sedjati remporte une médaille de bronze en plus de deux médailles d’or, nous permettant de réaliser un total historique équivalent à la meilleure participation de l’histoire de la participation algérienne dans le Jeux olympiques’’.
Dans la même publication, l’ancien président de la Fédération algérienne de cyclisme a appelé le peuple algérien à ‘’être fier’’ de ce que ses représentants ont réalisé en terres françaises.
En outre, Berbari a affirmé, dans des déclarations à la presse, que le Comité olympique avait largement réussi à honorer ses engagements envers le peuple algérien en pariant de revenir de Paris avec trois médailles, chose faite grâce aux médailles de Nemour, Khelif et Sedjati.
Et même si l’Algérie a égalé à Paris son total de médailles avec celui d’Atlanta 1996, elle a, en revanche, reculé de trois places au classement général (34ème place à Atlanta contre 37ème place à Paris), à l’issue des compétitions clôturées dimanche soir.
Toujours est-il, selon les observateurs, la comparaison faite par Barbari entre les deux éditions précitées reste totalement injuste au vu de la différence de moyens financiers et des conditions de préparation dans lesquelles ont travaillé les athlètes des deux périodes, sachant que le sport algérien souffrait le martyre en 1996 en raison de la décennie qui avait un impact négatif sur tous les domaines.