Un sal temps attend encore le Doyen qui semble ne pas avoir encore vu le bout du tunnel après la sévère correction qu’il vient de subir face à la JSK avant-hier dimanche.
Cette défaite sera très difficile à consommer, car intervenant d’abord face à un rival traditionnel et aussi et surtout après que tout le monde au Mouloudia ait pensé que son équipe a fini par dépasser la mauvaise passe qu’elle avait traversée suite à son élimination en Ligue des champions.
Peine perdue, puisqu’au MCA l’on est tout simplement revenu à la case départ. Cette humiliation défaite de Bologhine ne passe pas sans pour autant provoquer une véritable ‘’séisme’’ dans la maison algéroise.
Evidemment, dans pareilles situations, c’est le public algérois qui monte le premier au créneau. Et comme on pouvait s’y attendre, les fans mouloudéens n’ont pas hésité à afficher leur colère. Ils sont même allés jusqu’à régler leur compte avec les joueurs en les attendant à la sortie du stade Bologhine.
Heureusement que les agents de l’ordre étaient présents en force pour éviter que la situation ne se dégénère, au grand soulagement des joueurs qui ont évité ainsi de passer à la trappe. Mais cela n’a pas été pour autant fait afin de décourager les supporters mécontents. Ces derniers étaient également nombreux à attendre leurs joueurs au niveau de leur quartier général à l’école de l’hôtellerie d’Aïn Benian.
Certains de ces supporters en même de tenté de pénétrer à l’intérieur de cette enceinte, mais en vain. Entre temps, c’est le bus qui transportait Derrardja et ses coéquipiers qui a été prise pour cible par certains fans. Heureusement qu’il y avait plus de peur que de mal. Mais à présent, la rue mouloudéenne est en pleine ébullition.
Les fans disent avoir hante après le cuisant échec des leurs face aux Canaris. Ils appellent alors tout le monde à dégager des lieux. Le principal ciblé par les critiques et sur lequel l’on jette l’entière responsabilité, n’est autre que le directeur sportif, Kamel Kaci Saïd, qui est tout simplement en train de vivre des moments pénibles.