Comme on pouvait s’y attendre, le dossier de l’arbitrage africain a été évoqué au cours de la visite de travail qu’a effectuée la semaine dernier à Alger le président de la CAF, Patrice Motsepe, par les responsables du football algérien, à leur tête le nouveau président de la Fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefizef.
Ce dernier a interpellé le dirigeant sportif sud africain sur la situation du football africain, durant la séance de travail qui a opposé les deux hommes dimanche à l’hôtel Sheraton, à Alger.
«Nous avons évalué le partenariat qui doit exister entre la FAF et la CAF, sur ce sujet il y a eu un débat direct et responsable. La partie algérienne a clairement exprimé toutes ses préoccupations par rapport à la situation qui prévaut entre les deux institutions, notamment sur le plan de l’arbitrage.
Le Dr Motsepe a pris note, il nous a promis de prendre toutes nos doléances en considération. Il s’est engagé à réformer l’arbitrage en Afrique », a indiqué Djahid Zefizef aux médias, au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa.
La sortie médiatique du nouveau patron du football algérien intervient près de quatre mois après l’élimination des Verts en barrages du Mondial 2022 face au Cameroun (1-0, 1-2, ap).
Les Algériens, à l’image du sélectionneur national Djamel Belmadi, ont fustigé l’arbitrage du controversé Bakary Gassama, jusqu’à imputer au referee gambien la responsabilité de cet échec.
Les responsables de la FAF de l’époque avaient même porté plainte contre Gassama au niveau de la Commission des arbitres de la FIFA. Mais leur plainte n’a pas abouti.
Cette montée au créneau du premier responsable de la FAF devrait enchanter le sélectionneur national, Djamel Belmadi, le seul à avoir tout le temps exprimé le sentiment d’injustice qui s’empare des supporters des Verts dans presque toutes les sortes de leur équipe, aussi bien à domicile qu’à l’extérieur, en subissant la « loi » des arbitres.
On se rappelle que Belmadi a même fustigé la plus haute instance footballistique mondiale, à savoir, la FIFA, pour n’avoir pas sanctionné les arbitres défaillants à l’image de Gassama, qui a brisé les rêves de tout un peuple lors de la fameuse soirée du 29 mars dernier.
