La polémique enfle après les propos tenus par le sélectionneur de Tunisie, Kaïs El-Yacoubi au sujet de la contrepartie financière que certains joueurs binationaux auraient touché pour porter le maillot de la sélection algérienne.
Le technicien tunisien n’a même estimé que le choix des joueurs en question de rejoindre les Fennecs a coûté très cher à la trésorerie de la FAF.
El-Yacoubi a expliqué que l’entraîneur des gardiens de l’équipe nationale algérienne (sans citer son nom ni la période pendant laquelle il a travaillé avec l’équipe nationale) lui a fait des révélations importantes pour ce que ces joueurs ont pris pour accepter de jouer avec l’Algérie.
Évidemment, tout le monde a compris que l’entraîneur des Aigles de Carthage faisait allusion à Hassan Belhadji, puisque c’est ce dernier qui avait travaillé avec lui à la barre technique de la JS Saoura.
Mais Belhadji n’a pas tardé à réagir, en déclarant qu’il avait certes travaillé avec El-Yacoubi à la JSS pour une durée de quatre mois, mais il n’a jamais évoqué avec lui aucun sujet inhérent à l’équipe nationale ni aux joueurs binationaux et le procédé usé pour rejoindre les Verts.
Belhadji s’est dit, en outre, surpris par les déclarations du sélectionneur de l’équipe nationale tunisienne, notant qu’il s’agit simplement de tentatives visant à justifier la mauvaise conjoncture que traversent les Aigles de Carthage.
El-Yacoubi a déclaré lors de la conférence de presse tenue après le dernier match des éliminatoires de la CAN-2025, que les siens ont perdu face à la Gambie : « Pensez-vous que Cherki, Gouiri et les autres joueurs qui ont choisi de représenter l’Algérie l’ont fait sans contrepartie financière ? »
Les déclarations de l’entraîneur tunisien interviennent dans le cadre d’une comparaison qu’il a faite avec ce dont souffre l’équipe nationale tunisienne, qui, selon lui, ne dispose pas d’un environnement encourageant ni d’argent qui lui permettent de bien performer, en plus de « l’absence de volonté politique».
El-Yacoubi espère que la Tunisie suivra la voie de l’Algérie pour attirer ses talents à l’étranger. Il a, au passage, appelé à une intervention politique pour sauver l’équipe nationale tunisienne qui piétine dans les problèmes.
